Comme promis l’an dernier lors de notre fameux bingo John Nicolet, voici que votre site préféré remet ça. Une grille toute belle et toute neuve, pour le ski, mais féminin cette fois-ci ! Parce que Romain Roseng a tout autant de tics de langage que son homologue contant les exploits d’Odermatt et compagnie ! Comme toujours, nos bingos sont utilisables pour n’importe quelle course. Mais le calendrier proposant les mythiques épreuves de Cortina d’Ampezzo ce week-end, le cadre était parfait pour juger les performances vocales de celui qui commente également le cyclisme.
La grille
Les entraînements étant terminés, on entre directement dans le vif du sujet. Carton-Rouge vous propose une grille malheureusement trop petite pour contenir toutes les expressions fétiches de Romain Roseng, mais prometteuse tout de même. Vous pouvez donc la contempler ci-dessous. Il est à noter que les phrases figurant déjà sur le bingo Nicolet n’ont pas été reprises ici, ce serait trop facile.
Ceci étant établi, place au bingo en lui-même ! Et c’en sera même deux pour le prix d’un puisque nous nous sommes intéressés tant à la descente du samedi qu’au super-G du dimanche, histoire de maximiser nos chances. Avant de partir, pensez-vous que les Suisses vont finir sur le podium aujourd’hui ? Tapez le 888888 01 si vous pensez que oui, ou le 888888 02 si vous pensez que non (*SMS coûtant le ticket moyen d’une soirée CR au Bamee Bar).
Descente du samedi
Alors qu’on se prépare à vibrer pendant la performance de Romain Roseng, plusieurs mauvaises nouvelles nous arrivent tout droit de Cortina. En effet, le vent a raison de la partie sommitale du tracé (oui, cette expression aurait eu sa place sur la grille) et le spectaculaire schuss des Tofanes, disputé entre les rochers, est donc purement et simplement escamoté. Au grand dam de Romain, qui aura du mal à s’en remettre. Et au nôtre puisque cela signifie pas de partie de glisse et surtout moins de temps d’antenne. Comme si ça ne suffisait pas, on apprend les absences de Shiffrin, Vlhova et Holdener. Les numéros 1, 9 et 23 de la grilles sont donc compromis.
En plus, Roseng n’est pas chaud. Tout juste nous informe-t-il du retour de Gisin après sa pause consécutive à sa mononucléose. Mais ce n’est ni une blessure ni le Covid, ça ne passe donc pas pour le numéro 20. C’est quand même dommage que le départ ait été abaissé au saut du Duc d’Aoste…
7) Heureusement, vient Lara Gut-Behrami, qui se loupe complètement. Dans l’aire d’arrivée, elle est « pas contente, Lara Gut-Behrami ». Voilà qui nous offre la première case du week-end, grâce à la Tessinoise et à sa légendaire joie de vivre ! Bravo Lara, tu nous décoinces un peu Romain. Lequel est déçu d’être privé du spectaculaire schuss des Tofanes, si jamais.
La déception du départ abaissé et la parodie de descente qui va avec (à peine plus d’une minute de course…) a néanmoins raison de nos espoirs. Le commentateur à l’honneur esquive habilement la grille, à grands coups de « il y a moyen d’être plus directe » ou de « c’est plutôt bien fait ». Si on ajoute à ces déceptions les résultats sportifs médiocres de nos Suissesses et la victoire de l’insupportable Sofia Goggia, qui doit faire un concours avec Lara Gut-Behrami de la skieuse pro souriant le moins sur la saison, on regrette pour le moment un peu d’avoir choisi cette course pour le bingo.
24) Petit soubresaut quand même au passage de la Tchèque Ester Ledecka, qui met « beaucoup d’engagement » ! Deuxième point alors qu’on arrive déjà à la fin des 20 premiers dossards, c’est la douche froide pour cette descente, mais il faut positiver !
Las, deux sera le résultat final de cette descente, marquée, le saviez-vous, par l’abaissement du départ et donc l’absence du schuss des Tofanes. On notera quand même « Ah la bascule ! » de Joana Hählen, une expression chère à la FFL et qui nous aura sorti un sourire dans ce morne début d’après-midi. Vivement demain.
Super-G du dimanche
L’épreuve dominicale part sous de meilleurs auspices. En effet, pas de vent et un départ donné en haut du schuss des Tofanes. Parce qu’on sait pas si vous saviez, mais hier cette partie n’a pas pu être courue et le départ était donné sur le saut du Duc d’Aoste. On est dans les starting-blocks, espérant une grosse perf de Romain !
D’entrée, il nous semble plus en jambes. Premier dossard, « Ledecka, ça peut être un parcours pour elle ». On n’est pas loin du numéro complémentaire, on y croit pour la suite !
12) Et très rapidement, Romain Roseng valide son premier numéro du jour ! « Tippler s’empare du commandement », il manque certes le « des opérations », mais on s’en contentera en guise d’encouragement !
6) Et il enchaîne, avec « Corinne Suter reprend 23 centièmes sur le bas » ! Juste avant, Tippler avait déjà « la possibilité de reprendre 3-4 dixièmes sur le bas ». C’est bon, on est lancés, on y croit ! Romain is in da place !
11) « Robinson, très directe dans la diagonale ! » Une case confirmée par la suite puisque tant Miradoli que Mowinckel sont aussi « très directes ». Avant de connaître la masterclass au passage de Joana Hählen, qui est « trop directe ». C’est propre, c’est beau, ça fait déjà 3 cases.
17) Vient le tour de la future gagnante de ce super-G, Elena Curtoni. « C’est parfait pour Curtoni ». Simple, efficace, la case 17 est effacée ! Grande journée de ski sur RTS 2 !
14) Comme hier, Lara Gut-Behrami se plante. Comme hier, elle fait la gueule dans l’aire d’arrivée. Mais contrairement à hier, cela n’est pas souligné par Romain Roseng. Celui-ci se rattrapera en parlant de « la skieuse de Comano ». Il manque le qualificatif de « bombe », mais on compte un demi-point quand même. Rien que pour le fait d’apprendre aux téléspectateurs que le village de Comano existe.
Petite curiosité ensuite lors du départ de Michelle Gisin, qui signe rien de moins que le meilleur temps sur les premières secondes de course (avant de signer un podium). On ne peut cette fois pas dire que ses mises en actions sont compliquées… Par contre, la « mise en action difficile pour Laura Gauché » mérite d’être soulignée, même si cela ne compte malheureusement pas pour ce bingo. Dommage.
16) On peut néanmoins toujours compter sur les Suissesses pour inspirer notre Romain. Ainsi, « c’est pas mal fait » de Priska Nufer et, quelques dossards plus tard, de Jasmina Suter. On commençait à perdre patience pour celui-là mais finalement il est validé et plutôt deux fois qu’une !
Ensuite, on a le droit d’assister à un instant John Nicolet, quand Roseng nous informe qu’ « il est possible de reprendre du temps sur le bas ». On salue l’hommage entre les poètes de nos dimanches devant la télé. Le geste est beau.
15) Alors que les meilleurs dossards sont passés, on garde toute notre attention pour tenter de compléter la grille qui reste malheureusement un peu trop vide à notre goût. Et notre concentration est récompensée lorsque que « ça reste du bon ski pour Tiffany Gauthier » !
3) La Française inspire même notre Romain, puisque « il va en manquer » pour elle ! Joli petit combo, même si elle aurait au moins pu « finir comme un boulet de canon ».
24) Pour la cerise sur la gâteau de cette belle seconde journée de vitesse du week-end, vient la confirmation d’une case déjà cochée hier. En effet, « il y a beaucoup d’engagement dans le ski de la Russe » Pleshkova ! C’est beau. Et ce sera le mot de la fin pour un Romain bien plus en jambes que lors de la descente.
Résultats finaux
La grille finale est donc ainsi complétée :
En résumé, on est un peu déçu d’avoir eu un Romain Roseng trop timoré le samedi, perturbé par l’absence du schuss des Tofanes. De plus, les absences de Holdener, Vlhova et partiellement Shiffrin coûtent cher, de même que le fait qu’il n’y ait eu que de la vitesse ce week-end et qui condamne donc les cases 8 et 19. Mais heureusement, le dimanche vient sauver le bilan du week-end, avec pas moins de 8 cases et demie biffées sur le seul super-G. On se réjouit donc de suivre Roseng, son compère Nicolet ainsi que leurs consultants lors des prochains JO ! Concernant le score final, on retrouve un honnête 9,5/25, embelli toutefois par deux sublimes bonus :
Les bonus
Volontaires ou non, on souhaitait souligner dans cette rubrique deux superbes références de Romain Roseng, placées lors du super-G.
La première concerne son anecdote, dans laquelle il évoque sa rencontre avec Raghnild Mowinckel lors d’un test PCR la veille. Alors que les journalistes et les skieuses ne sont pas censés se croiser, il explique que lors des tests « c’est un peu la limite du système », on n’a pas le choix.
Puis, à l’image des commentateurs sportifs campés par Campan et consorts, notre Romain « s’est laissé entendre dire » que les Autrichiennes pourraient faire l’impasse sur les épreuves de Garmisch le week-end prochain. Ce petit clin d’œil clôture donc ce week-end transalpin, en espérant que vous avez eu autant de plaisir que nous à suivre ces courses sous la houlette de Romain Roseng !
Soyez le premier à commenter