F1 : Miami Stake

Surfer sur la vague en plastique du succès

Nouvelle sur Carton-Rouge, du moins dans un format plus régulier, la F1 essaiera de se transformer pour vous intéresser, parce que pour la plupart sport motorisé rime avec bonne siestée. Mais avant tout, ce week-end c’était Miami, l’un des deux Grand Prix prévus aux Etats-Unis suite à l’explosion de l’audience aux USA de la Formule 1 grâce à Netflix et Drive to Survive.

Le week-end en deux mots

Bling Bling.

Les trois étoiles

⭐️ Bottas. Suite à cinq années passées à être autant utile qu’une demande de don de Valérie Pécresse, Bottas a choisi (ou pas) la seule écurie basée en Suisse pour devenir le meilleur pilote de tous les temps. Depuis le début de l’année, il multiplie les bonnes performances dans un retour autant incroyable que celui de l’Undertaker. Samedi, il aura même signé une brillante 5ème place aux qualifs, chose qui n’était plus arrivée pour Alfa Romeo depuis 2019 et le bon placement d’un autre finlandais, Kimi Räikkönnen dit Iceman. Dommage pour lui qu’il retrouve ses mauvaises habitudes dans les derniers tours de course et se prenne un double dépassement par les deux Mercedes sur un freinage manqué. Au final, Bottas-térix manquait peut-être d’un peu de jus, dommage que Zhou-bélix ne soit visiblement pas tombé dans la marmite de potion magique mais dans celle de jus de médiocrité.

⭐️ ⭐️ Leclerc. Auteur d’un début de saison gargantuesque, le monégasque a continué ce week-end dans sa lancée. Premier de la qualif, le plus beau garçon du paddock n’aura pas réussi à tenir sa place. S’étant fait voler sa montre qui, selon les spécialistes, vaut plus de 300’000 boulettes, peut-être Charles a-t-il oublié de tenir ses temps au tour.

⭐️ ⭐️ ⭐️ Hamilton. Pas beaucoup aidé par les qualités du moteur Mercedes, en témoignent les mauvaises places de toutes les écuries l’utilisant (Mercedes, McLaren, Aston Martin, Williams), Sir Lewis Hamilton n’a pas eu un début de saison très aisé. Il a même été relégué au deuxième plan. Malgré cela, le britannique a réussi à défrayer la chronique une nouvelle fois lors de ce week-end de course. Une première fois en bravant l’interdiction de la FIA de porter des bijoux en portant trois montres, huit bagues, quatre colliers et deux boucles d’oreilles (Quand même moins glamour que le scandale du titre de l’année passée mais sûrement bien plus lourd). Ainsi qu’une deuxième fois en se plaignant aux ingénieurs que la stratégie n’était pas très gentille avec lui (en laissant Russell devant). Après tant d’années à être priorisé. Sérieusement.

Le tournant du week-end

Alors que la plupart des spécialistes nous annonçaient un circuit plutôt ennuyeux de par sa largeur médiocre ainsi que ses trois zones de DRS, le spectacle a été tout autre du côté de Miami. Dès le premier virage, Verstappen passe Sainz au freinage dans une manœuvre digne de Schumacher sur Battiston qui donne encore froid dans le dos aux supporters britanniques. Quoi qu’il en soit, bien que le circuit soit discutable sur bien des points comme par exemple le fait que l’asphalte commençait déjà à se décoller lors des essais libres vendredi, son tracé nous aura surpris en bien.

Le premier tracé proposé était tout de même nettement moins flamboyant…

Le late-brake

Cette section est l’équivalent de l’homme ou du slapshot du match. Toute suggestion est la bienvenue.

Qui dit Grand Prix aux Etats-Unis dit accoutrement de Daniel Ricciardo. Et une fois de plus, l’Australien a réussi à nous faire rêver avec le plus beau crop-top de l’année. Il aura même réussi à encourager son coéquipier Lando Norris à le porter le temps d’une parade. Heureusement pour la communauté, Zak Brown, PDG de l’entreprise, a gracieusement décliné cette offre.

« 2 girls 1 cup » version britannique.

Le vieux spin

Nikita Mazepin. Il n’a pas couru ce week-end (comme ceux d’avant d’ailleurs) mais cette première rubrique ne peut être destinée qu’à cet homme. Je vous conseille d’ailleurs de retourner lire ce merveilleux article sur cette légende incontestée et incontestable de la Formule 1.

Le chiffre à la con

5. C’est le nombre de millièmes qu’il a manqué au petit Max Verstappen pour devancer Carlos Sainz sur la grille de dimanche. Dommage pour la Scuderia Ferrari que cela ait été autant utile qu’Eric Zemmour lors du premier tour de la présidentielle. Le Hollandais a tout de même remporté la course. Cette saison, c’est soit il finit premier soit il ne finit pas, mais c’est surtout un tour de mis à Hamilton lors d’un des derniers Grand Prix. Évènement assez improbable pour qu’il donne lieu au plus beau graphique de l’année.

Le réalisateur a choisi la violence en se levant.

L’anecdote

Un jour, des spécialistes de chez Netfric ce sont dit qu’inventer un show (non ce n’est pas un documentaire) sur la Formule 1 pourrait rapporter gros. Et ils ont eu raison ! Le résultat étant une hausse d’audience partout dans le monde mais surtout aux Etats-Unis. Et qui dit hausse d’audience dit opportunité de moula et dit surtout augmentation du nombre de Grands Prix, jusqu’à trois GP aux USA en 2023 avec Las Vegas qui s’ajoute !

Mais quand on vient des States, on ne voit pas les choses en petit. C’est ainsi que le GP de Miami s’est organisé aux abords du Hard Rock Stadium. Malheureusement, ce stade n’étant pas au bord de la Marina, il fallait créer une piscine artificielle pour que les grosses fortunes puissent garer leur petit bateau le temps d’un week-end. Alors on a tout d’abord vu les yachts arriver et être posés sur des carrelets en bois, mais le plus impressionnant est qu’ils ont même osé imiter l’eau avec des panneaux peints… Qu’est-ce qu’on ferait pas pour nos petites starlettes.

Greta doesn’t like this…

Et sinon dans les tribunes ?

Cette section devient beaucoup moins intéressante lorsque l’on parle de Formule 1. Au final, c’est toute l’année des gars bourrés de thunes locaux, des déglingos hollandais qui craquent des torches oranges à chaque fin de course et des stars mondiales plus connues les unes que les autres qui se retrouvent aux abords du circuit.

À noter que le prix des places était absolument astronomique lors de ce week-end. Les sièges en entrée de gamme étant à 2’000 $, le nombre d’organes en vente sur le marché noir aux USA n’a cessé d’augmenter ces derniers jours.

La minute Nicholas Latifi

Pour commencer, cela me fait très mal au coeur de donner le nom de la plus grande légende du sport motorisé (selon moi) à cette section. Malheureusement, notre très cher Canadien est peut-être le seul pilote et sûrement le seul coureur expérimenté à n’avoir jamais démontré une once de talent. Mes hommages vont à sa famille et à ses proches, et à sa copine surtout.

Zhou. Avec ces changements de pilotes et de châssis pour les voitures, on tombe dans le flou. Bottas est meilleur aux qualifs que les Mercedes mais n’a « jamais » rien démontré quand il était chez eux… Alors on se dit que c’est la voiture ! Mais ici aussi, le pauvre Zhou nous fait mentir en étant plus médiocre chaque week-end que le précédent. Une fois de plus, l’homme qui a poussé des (peut-être) futures légendes comme Théo Pourchaire sur le banc grâce à son argent n’a vraiment pas été à son avantage ce week-end.

La mise en place du prochain virage

Les deux prochains rendez-vous étant les « Home GP » des deux pilotes Ferrari (Espagne et Monaco), on espère qu’il arriveront à retourner la vapeur en faisant finir Max en dehors de la première place pour la première fois. Quoique quand il ne finit pas ça nous va aussi. Dans tous les cas, espérons que Carlos Sainz puisse retrouver la flamme qui l’animait sur la fin de saison précédente afin de faire moins pâle figure face au ministre de la défense mexicaine, j’ai nommé Sergio Perez.

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