Mondiaux

1. IndifférenceJ’arrivais en catastrophe au restaurant de la patinoire de Monthey afin de voir la fin du match Suisse-France pour découvrir à ma surprise que les téléviseurs n’étaient même pas allumés.

C’est ce genre de commentaires que nous lisons à nouveau aujourd’hui après les défaites contre la Finlande (2-5) et le Canada (2-3) de cette semaine.

Voilà des années que je n’avais plus regardé de match en entier sur la RTS, le niveau des commentateurs romands étant tellement médiocre que j’ai migré il y a plus de 10 ans (quand la technologie me l’a enfin permis

Cette ville par rapport à Košice c’est un peu comme si t’étais à Moudon et que tu déménages à Lausanne. Tout y est plus beau, plus grand et surtout beaucoup plus cher.

Comme on n’est pas là pour refaire le hockey sur glace (les journaux nous emmerdent déjà assez avec ce tournoi), je vais plutôt vous raconter nos soirées de jeudi et de vendredi.

Franchement, contre les Frouzes, on a été zéro. Des matches de ce genre, si t’es pas bourré, c’est long comme un LHC – Bâle des jours de bise.

On est partis mardi en direction de Kosice pour un road-trip comme des vrais supporters.

Cinq victoires en autant de rencontres, ça aurait été d’une part inédit, et d’autre part trop beau pour être vrai.

En disposant logiquement de la République tchèque lors de son premier match du tour intermédiaire, la Suisse continue à bluffer son monde.

En prouvant qu’il était possible de battre une grande nation sans jouer en format 5-0-0, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour l’équipe de Sean Simpson.