Election du Pigeon d’Or 2017 : groupe 2

Se sont qualifiés pour la finale du Pigeon d’Or 2017 un obscur qui se balade avec un flingue sur les terrains, et un public tellement mauvais que le seul souvenir qu’il laisse après une qualification pour le Mondial, c’est des sifflets.

Pour être revenu armé d’un pistolet à billes sur le terrain, F. H. a pris 37 ans de suspension suite au match de 3ème ligue opposant son équipe Bursins-Rolle-Perroy au FC Saint-Sulpice le 14 mai 2017. Le public de Saint-Jacques avait pour sa part tellement envie de siffler le double pied bot de Seferovic qu’il en a oublié de fêter la qualif (pis de toute façon, ça aurait fait un peu tard). Voilà deux fabuleux finalistes, à qui il va falloir maintenant opposer deux challengers issus du monde hors-foot :

Election du Pigeon d’Or 2017, groupe 2

Nous voici donc en ce début 2018 avec six derniers pigeons à départager, que je vous liste ci-dessous :

Janvier : Jo-Wilfried Tsonga

Mars : Mike Echenard

Avril : Christophe Roessli

Juin : Ernesto Bertarelli

Septembre : La publicité sur RTS

Octobre : Jean-Philippe Rochat

Voici comment le vote va s’organiser :

  • Dès aujourd’hui et jusqu’au samedi 3 février, vous pourrez voter pour élire les deux finalistes de ce second groupe de six Pigeons, tous hors monde du football (car pour contredire notre lectrice « Paf » dans son commentaire de septembre, nos lecteurs ne sont pas tous des hommes qui votent pour le football : sur onze pigeons 2017, seuls cinq sont liés au foot).
  • Les deux vainqueurs rejoindront les deux finalistes « foot » : le porte-flingue F. H. et les supporters de la Nati.
  • Enfin, vous aurez tout le mois de février pour départager les quatre finalistes. Rappelons que dans le mesure du possible, il s’agira ensuite pour la Rédac d’aller remettre le trophée du Pigeon d’Or 2017 à l’heureux vainqueur (on s’en fout, on a un gilet pare-balle)

Après un break de quelques années, aurons-nous le plaisir de remettre le pigeon à notre victime en personne, comme cela avait été le cas en 2013 pour Pascale Blattner et en 2007 pour Christian Constantin ? Rappelons par exemple qu’en 2008, sa Seigneurie Pierre-Alain Dupuis avait refusé de nous rencontrer…

A vos votes chers lecteurs, et faites passer le mot : LES PIGEONS SONT BIEN DE RETOUR !

Cliquez sur les titres ci-dessous pour lire les présentations des six pigeons « Hors-Foot » de l’année 2017

Janvier : Jo-Wilfried Tsonga

Janvier : Jo-Wilfried Tsonga

Janvier : Jo-Wilfried Tsonga

A l’image de ses compatriotes, le Kinder Bueno du Mans n’a pas marqué des points durant cet Open d’Australie absolument magique. Frustré d’avoir perdu le premier set de son quart de finale contre Stan The Man, le résident de Gingins a créé une altercation aussi pathétique qu’inutile avec le Vaudois, digne d’une cour de récré.

«Hey bouffon, tu m’as regardé mec, tu cherches la merde ou quoi ? Dans ma téci ça serait pas passé comme ça quoi !» Les images ont bien fait rire la toile et une parodie a rapidement vu le jour.

On connaît la suite : cet échange verbal n’a pas du tout déstabilisé le vainqueur du dernier US Open qui s’est débarrassé de l’homme au zéro titre du Grand Chelem en trois petits sets. L’histoire s’est donc répétée entre ces deux joueurs et, comme lors de la finale de la Coupe Davis à Lille ou la demi-finale de Roland Garros 2015, Stanimal a pris le dessus sur l’une de ses victimes préférées, lequel a encore pu mesurer tout le fossé qui le sépare des meilleurs. Alors que le tennis helvétique a montré son plus beau visage et donné du rêve aux amoureux de la petite balle jaune (merci encore Dieu Rodgeur), son vis-à-vis tricolore a touché le fond en cette quinzaine australienne.

Et à cette triste liste de joueurs français n’ayant rien montré à Melbourne, sinon frustration et impuissance, on peut encore ajouter Monfils, Simon, Gasquet ou autre Pouille… Mais le plus ridicule d’entre eux, ça reste quand même Jo-Wilfried Tsonga, et de loin !

Marc-Olivier Reymond

Mars : Mike Echenard

Mars : Mike Echenard

Mars : Mike Echenard


Tu ne connais pas Mike Echenard ? Et tu te dis féru de hockey sur glace en Romandie ? Non mais allô quoi ! Bon, on ne peut franchement pas t’en vouloir car le néophyte Président des Red Ice de Martigny (le seul club valaisan qui en vaille la peine) est un peu arrivé sur la pointe des pieds aux manettes du Forum, tout juste muni de son expérience de hockeyeur inline (ceci explique peut-être cela, a posteriori…).

Le premier hic dans sa gestion calamiteuse arriva avec la décision discutable de ne pas nommer officiellement Adrian Plavsic comme entraineur 2016/17, lui qui avait juste échoué en demi-finale des play-offs face à Rappi. Non, cet arriviste d’Echenard fit débarquer Matjaz Kopitar au HCM, lui qui connaissait la Ligue B suisse aussi bien que Christophe Darbellay la fidélité dans le couple. Le deuxième coup de maitre du sieur Echenard fut de faire gonfler par ensorcellement le budget des Reds et Noirs à 5.5 millions de francs pour soi disant jouer les premiers rôles en 2017… alors que 4 millions avaient largement suffit la saison précédente. Avec l’argent des autres, c’est toujours plus facile, si bien qu’avant que le premier puck de la saison ne soit effleuré par Balej et consorts, ça puait déjà le déroutage à mi-janvier, toute cette histoire.

Et dans la pure ligne droite des affabulateurs à la Marc Roger, Echenard continua à essaimer sa poudre de perlimpinpin en faisant miroiter à qui voulait encore l’écouter la possibilité d’une promotion dans un proche futur en Ligue A. Il ne fallait pas être Elisabeth Tessier pour deviner que la Ligue Suisse n’entrerait pas en matière au vu de la tristesse architecturale de la patinoire du Forum. Après ce premier coup de patin dans les tibias, ce rêveur de Mike allait recevoir un deuxième coup de canne décoché cette fois par le démissionnaire du Club, Andrey Nazheskin. Pas consulté sur l’éviction illogique de Kopitar lors de la souffreteuse série face à Ajoie, l’actionnaire principal russe du club coupa fort justement les vivres illico à la chauve cigale du Forum.

D’autoritaire, Echenard devint du jour au lendemain quasi-fantomatique, surtout au moment de venir expliquer le retard des salaires d’un grand nombre de joueur à fin février : « Des contacts avec certains repreneurs seraient à bout touchant ». Touchant-coulant, probablement. Dès lors, pas sûr que ce soit une si bonne idée de remettre un pigeon à ce blaguatzon, car il risque bien de se faire plumer, tout comme le compte courant du club martignerain.

Paul Carruzzo

Avril : Christophe Roessli

Avril : Christophe Roessli

Avril : Christophe Roessli


Le basket suisse vole décidément aussi haut que ce qu’il vaut. Après le hara-kiri sportivo-financier du BBC Lausanne en février, voici que ce sont les voisins montheysans qui viennent faire parler de ce sport vraiment amateur en Helvétie, à cause de l’attitude « Serge Aurier » de ses « dirigeants » lors de la récente Finale de la Coupe de Suisse à Genève.

Cloués au poteau pour un point par les Lions locaux (78-77, et ce après avoir mené de 15 unités à la trentième minute), les deux têtes mal pensantes du BBC Monthey (Grau et Roessli) décidèrent de se comporter comme des syndicalistes d’Air France devant une élégante chemise Versace. Ne pouvant sélectionner deux arpettes en même temps pour notre Pigeon d’Or mensuel, l’autocratique direction de Carton-Rouge.ch décida de focaliser sa verve désobligeante sur Christophe Roessli : un ex-capitaine Montheysan au faux air de Bourvil, devenu vice-président du club par erreur, ostensiblement.

Se croyant sur un char dévergondé au Carnaval de ville, Christophe Roessli décida de se transformer en Hulk le justicier doublé d’un Mélenchon donneur de leçons pour partir insulter (avec une intimidante agressivité SVP) le président de Swiss Basket (Sergi) et le secrétaire général de la FIBA (Baumann). Rien que ça, et ce au milieu d’un rare parterre de 5’000 spectateurs (on suppose beaucoup de VIPs !) interloqués par les sauts de cabri du VP montheysan. Car c’est bien connu, quand tu perds au basket c’est uniquement la faute des arbitres, des masseurs, des stadiers et de Marie-Laure Viola. Incapable de la moindre autocritique (« On ne se laissera pas faire ») ou de la simple maîtrise de son clapet, Roessli détruisit en quelques minutes le peu de crédibilité que son club possédait auprès de la Fédé, mais surtout il mit à mal l’étiquette de club familial qui colle assez bien aux baskets des Montheysans.

Car sous sa houlette, le BBC Monthey n’en est pas à son coup d’essai ayant déjà reçu moult avertissements et remises à l’ordre de la part de Swiss Basket. Au lieu d’accepter la loi du sport, Roessli veut la faire avec son palmarès de joueur de second couteau et de dirigeant de troisième zone. Tout simplement grotesque. Et si tu veux te faire une idée finale du coco, va zieuter la bouffonnerie que fut la conférence de presse qu’il co-présida après cette débâcle (un festival de sourires goguenards accompagnés de balbutiements benets). Alors que l’on s’attendait à ce que cet irresponsable offre sa démission avec un mea culpa aussi gros que le cul de la Kardashian, on eut droit au fameux « devoir de réserve » qui colle merveilleusement à ce couard de Roessli. Alors, on espère juste que les fans et sponsors du club Bas-Valaisan sortiront leurs plus beaux doigts d’honneur lorsqu’il viendra quémander une obole pour la prochaine saison. Il ne manquait qu’un pigeon pour venir égayer le triste carnotzet montheysan lors de cette stupide conférence de presse. N’hésitez pas l’offrir à ce bouffon de Roessli !

Paul Carruzzo

Juin : Ernesto Bertarelli

Juin : Ernesto Bertarelli

Juin : Ernesto Bertarelli


Ah la Coupe de l’America ! Vous vous souvenez, il y a une dizaine d’années, les discussions avec les collègues :

– « T’as essayé de regarder toi ? »

– « Bah oui, c’était tard mais j’ai voulu voir un bout, puisque tout le monde en parle »

– « Moi aussi. Et tu as trouvé comment ? »

– « TCHEU C’ETAIT CHIANT ! »

Ben oui, c’est chiant. Déjà la formule 1 c’est à la limite du regardable, avec 20 pilotes à 300 km/h, alors deux engins (on n’ose même plus appeler ça des bateaux) qui atteignent péniblement 90 km/h, tu vois l’excitation…

Bon d’accord, ce n’est pas télégénique. Mais toute la Suisse s’est intéressée à ces régates en 2003, 2007 et 2010, sous prétexte qu’Alinghi, le syndicat suisse dirigé par Ernesto Bertarelli, s’y était engagé. Un peu comme nous étions tous des fans de lancer du poids ou de curling à certaines époques…

Or que reste-t-il de l’édition de 2003, si ce n’est que Bertarelli avait débauché 80% du Team New Zealand vainqueur des deux précédentes éditions, pour les faire concourir sous la bannière d’Alinghi ? C’est donc avec des méthodes dignes des Qataris qu’Ernesto avait amené le trophée en Europe (petit parallèle croustillant : l’équipe de handball qatarie est composée de joueurs originaires du Montenegro, de France ou encore d’Espagne, tous naturalisés en vue du Mondial 2015 disputé à domicile).  Où l’on parle donc bien plus de pognon que de talent.

Etant donné que le vainqueur a tous les droits (en gros il fixe le règlement du challenge suivant), Bertarelli a ensuite complètement dévoyé l’esprit de la compétition, introduisant par exemple en 2007 une nouvelle règle à effet rétroactif interdisant à tout marin ayant travaillé pendant six mois avec une équipe engagée dans la Coupe de changer d’employeur, avec comme seul objectif d’empêcher le redoutable régatier Russell Coutts de se présenter contre Alinghi. Ce même Russell qui avait barré Alinghi quatre ans plus tôt et donc permis leur victoire historique, avant d’être licencié par ce brave Ernesto. Relis bien cette phrase pour comprendre le degré de saloperie du truc. Bon, on ne va pas pleurer sur Coutts, qui faisait partie des Néo-Zélandais qui avaient trahi leur pays quatre ans auparavant pour une montagne de fric. Où l’on parle donc bien plus de pognon que de morale.

Le sommet du n’importe quoi aura été atteint en 2010, challenge durant lequel l’essentiel de la compétition s’est passé devant les tribunaux américains. 34 mois de bagarres juridiques, Bertarelli essayant d’instaurer les règles les plus débiles pour défavoriser ses concurrents (par exemple ayant appris grâce à ses espions que le challenger allait probablement arborer un mât de 70 mètres de haut,  ce qui rend l’engin particulièrement difficile à manœuvrer dans un espace restreint, Ernesto a tenté d’imposer à son concurrent d’être capable de rentrer uniquement à la voile dans la «petite» marina réservée à la Coupe, alors que son propre engin en aurait été bien incapable). 30 millions de francs de frais d’avocat, tout cela pour prendre une véritable démerdée sur l’eau, avec un retard historique de 20 minutes à la fin. Où l’on parle donc bien plus de pognon que de sport.

Alors quand je lis dans Le Matin les déclarations de Bertarelli « Tout le monde, absolument tout le monde, aimerait que je revienne en Coupe de l’America », j’ai comme une grosse envie de les gifler, lui, son égo, sa femme ex-Miss Royaume-Uni (où l’on parle donc bien plus de pognon…), sa fortune, sa mauvaise foi, ses avocats et son complexe de supériorité. N’ayant pas les moyens de le faire physiquement, je vous demande de m’aider à le faire symboliquement, en lui attribuant notre trophée, qui vaut bien toutes les aiguières du monde, le Pigeon du mois. Merci.

Yves Martin

Septembre : La publicité sur RTS

Septembre : La publicité sur RTS

Septembre : La publicité sur RTS


Exceptionnellement, Carton-Rouge recycle un bout d’article pour les Pigeons. Les publicités à la mi-temps des matches de la Nati ont tellement fait réagir Robin Chessex dans son énorme compte-rendu de Lettonie-Suisse qu’on a trouvé approprié de vous laisser voter à ce sujet.

[…] Heureusement, cela ne dure que jusqu’à la pause. Le temps pour Petkovic de remonter quelques bretelles. Le temps pour nous, pauvres téléspectateurs de nous farcir la collection des plus affligeantes publicités que notre Seigneur a créé (si tant est que Dieu soit Suisse allemand).

On ouvre les festivités avec ce pauvre Thomas Lüthi, faisant la promotion d’une app de paris sportifs, à qui on a forcé à péniblement parler en français comme s’il avait trois neurones et, parce que comme on l’a sous la main et qu’on pourrait l’humilier encore un peu, on le place sur une toute petite moto. Ça a tellement fait rire en Argovie, il n’y a pas de raison que ces débiles de Romands ne trouvent pas ça lustig aussi.

On retrouve ensuite les aventures interminables de la vache et du footballeur qui boivent du lait et qu’on se farcit depuis 1994. Puis, on monte en puissance avec ce chef d’oeuvre de misogynie beauf pour la chaîne MySports (mention spéciale au gag avec le mec qui ne peut pas voir la télé à cause de sa connasse de femme qui se met devant comme toutes les connasses de femmes le font tout le temps c’est bien connu) et son speaker nous expliquant avec un jeu d’acteur digne de Fred et Jamy qu’il s’agit de la nouvelle chaîne de sport pour les fans (donc nous, les beaufs misogynes avec nos connasses de femmes).

Et enfin, vient le spot qui est déjà un classique… l’oeuvre prodigieuse que nous offre Swiss. Non mais sérieusement qui est le pervers qui a pu toucher sans doute une somme astronomique pour livrer cette merde avec Stefan Lichsteiner en pilote d’avion d’Appenzell qui nous souhaite de regarder un bon match depuis le hublot ?! Il y a un gars qui a proposé cette idée et les gens du marketing chez Swiss ont dit « Oh génial ». Moi je ne rentre pas dans un avion où le pilote me dit, en plein vol, qu’à ma gauche « il y a une cholie match ».
[…]

Je ferme les yeux et j’imagine Robin rubicon sur son canapé en train de taper rageusement sa chronique directement au burin après s’être enfilé ces pubs ridicules. Honorons tant de bêtise avec un Pigeon, le temps qu’il reprenne son souffle.


Yves Martin (un peu) et Robin Chessex (beaucoup)

Octobre : Jean-Philippe Rochat

Octobre : Jean-Philippe Rochat

Octobre : Jean-Philippe Rochat


La bastringue olympique veut apparemment débarquer en Valais pour 2026, enfin, tout au mieux s’arroger le droit d’utiliser le nom de la capitale valaisanne pour mieux aller patiner à Bienne, sauter à Engelberg ou bober à Saint Moritz. Nous, sur Carton Rouge.ch, on veut bien faire la part belle au sport mais de là à accepter les inepties organisationnelles ou financières ainsi que les triples saltos arrière au niveau de la communication des GO des JO « sédunois », faut pas non plus nous prendre pour des dahus.

Le président du comité d’organisation de cette grosse rioulle olympique dans le Vieux-Pays, le très Vaudois (!) Jean-Philippe Rochat est en train de tout faire faux, aveuglé par une arrogance aussi énorme que les lacunes d’un dossier de candidature version 2.0 qui a des voies d’eau titan(ic)esque. Tout d’abord, où est ce fameux dossier de faisabilité à partir duquel ses acolytes communiquent tantôt un budget de 1,98 milliard, tantôt un bon 2,4 milliards, parlent ensuite d’espaces de curling à Champéry le lundi pour mieux les mettre en vadrouille en-haut à Viège le vendredi et pour finir, imaginent des investissements de 93 millions seulement (n’incluant aucune nouvelle patinoire construite en Valais (!) mais un anneau de vitesse flambant neuf parachuté risiblement à… Aigle (la Buemi ice karting Arena apparemment). Dans tout ce chenit, une chatte n’y retrouverait pas ses petits, ou comme on dit par chez nous, un Valaisan n’y retrouverait pas ses vignes.

Dans les faits, Rochat est en train de perdre le contrôle de sa rutilante ratrac, et le fait d’avoir viré CC comme un malpropre de son comité d’organisation à cause de sa « Fringer » est aussi stupide que présomptueux. Le King de la Porte d’Octodure n’a certes pas que des amis en Valais, mais il en compte bien plus que ce pur Vaudois de Rochat qui aura bien de la peine à aller quémander des « oui » dans le Val d’Illiez après leur avoir retiré le curling sous la pression politique des profiteurs du Haut-Valais. Etant avocat de carrière, Monsieur Rochat sait peut être compter ses sous, mais il est ostensiblement en froid avec l’arithmétique des partis politiques en Valais. Car avec l’UDC, les Verts et les Socialistes penchant gentiment pour le « non » aux JO, il faudra bien plus que les divagations de Christophe Darbellay pour que les Valaisans ne suivent pas la trace d’Innsbrück en juin prochain et signifient à Rochat qu’il ne fallait pas les prendre pour des crétins des Alpes.

Dans les faits : les JO coûtent toujours plus cher que prévus, ils se finissent toujours par des déficits opérationnels supérieurs à ceux planifiés et ils profitent avant tout aux… profiteurs. En balayant toutes ces questions sous le corrompu drapeau olympique, le Président du CO de Sion 2026 risque bien de tout perdre. Tout ? Non, car il aura récolté au passage un joli Pigeon d’or que j’espère vous vous empresserez de lui attribuer.

Paul Carruzzo


Qui est le Pigeon d'Or 2017 ? Groupe 2
A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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6 Commentaires

  1. Dites voir, le Mike Echenard il a rameuté tous ses potes et sa famille pour les faire voter pour lui ou bien quoi ? ça paraît louche quand même une telle avance sur les autres candidats pigeons ! Même en ex-URSS ou à Moutier, on a jamais vu une entourloupe supposée pareille !

    • Je ne comprends pas non plus. C’est pourtant pas la première fois (ni certainement la dernière…) qu’un blaireau sorti de nulle part et aussi pourri et incompétent qu’un gouvernement en Afrique australe fout en l’air une institution sportive romande. D’autant que si je ne fais erreur, le Red Ice n’était déjà pas franchement un modèle de stabilité avant l’arrivée de cet énergumène.

      Mais ça doit être la fierté Valaisanne. A défaut de ne pas avoir ramené la 14eme coupe, ils ne veulent pas laisser filer le pigeon d’or. D’autant que Saint Christian doit trouver le temps long, ça fait depuis 2007 qu’il attend son successeur doré au Vieux Pays.

  2. Pour répondre à Logoz il a foutus dans la merde une ville entière, et en plus couler un club ,et blouser des dizaines de familles, alors on va pas le louper ce pigeon de première

  3. @Christian Logoz
    Tout d’abord, merci pour ta longue fidélité à notre site. 
    Je ne pense pas qu il y ait de la triche sur ce vote. Je pense juste que ce triste personnage paie pour avoir détruit un club qui n avait pas besoin de voir si gros pour jouer en ligue B. Discutant avec qq vieux supporters à martigny pendant les fetes, ils ont tous l impression que ce gros nul leur à vole leur club. Car il y en a eu des belles soirées au Forum tout comme aux bars en après match. De plus Echenard a fait pas mal de dégât dans l économie local en ne payant pas tous les salaires et autres entreprises de la construction. 
    Il récolte juste le courroux des amateurs de hockey du coin. Triste mais mérité à la fois pour un mytho, beau parleur et hooligan du management sportif.

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