La Nati échoue (de Bruxelles, donc)

Ne cherchez plus, le match au sommet du football mondial s’est déroulé hier au Stade du Roi Baudoin (tendrement appelé Koning Boudewijnstadion par certains puristes et par les cancéreux de la gorge). Il opposait la meilleure équipe du monde (Belgique, 1ère au classement FIFA) au 8ème, la Suisse. Bien plus prometteur qu’un France (2ème)-Espagne (9ème), par exemple.

Le match en deux mots

Presque. Presque.

L’homme du match

Romelu Lukaku, qui d’autre ? Il marque les deux goals et donne une impression de puissance et de sérénité que je ne retrouve pas toujours chez Simone Rapp, pour donner un exemple qui me passe par la tête.

La buse du match

On aime bien chambrer Seferovic, mais j’ai vraiment essayé de regarder le match d’un œil impartial, eu égard à son début de saison presque normal (3 buts en 9 matches, pas de quoi se la prendre et se la mordre, mais quand même…)

Eh bien on aura vu Haris deux fois en septante minutes, les deux fois quand il a foiré un premier contrôle qui devait lui permettre de shooter au goal. Et quand il est sorti, son remplaçant Gavranovic a marqué sa première occasion. Sur ce match, je suis obligé de décréter que c’est une pince (Bruxelles, donc, évidemment).

Le tournant du match

Sur un centre en retrait presque parfait de Zuber, Shaqiri n’a plus qu’à se jeter sur le ballon pour ouvrir la marque. Trois minutes après, Lukaku plante le un à zéro. Je suppose que le fait d’avoir des cuisses qui pèsent 80 kg la pièce complique le fait de tendre la jambe, mais c’est bien dommage.

Le geste technique du match

Les petits gestes d’attention de l’arbitre Antonio Mateu Lahoz envers les Belges pendant le match : Il pose sa main sur la nuque d’un joueur pour lui expliquer une décision, plus tard il va pincer la joue du sélectionneur Martinez… Le match s’est arrêté juste avant qu’il n’ait eu le temps de rouler une galoche à Mertens. C’est d’autant plus dommage qu’il aurait eu l’occasion de baiser tous les Diables d’un coup, s’il avait sifflé penalty pour nous dans les arrêts de jeu.

Le geste pourri du match

Le choix du ballon pour cette Ligue des Nations, designé par le fils maudit de Jeff Koons et de Stevie Wonder.

L’anecdote

J’ai entendu un mathématicien qui expliquait que dans un groupe de 23 personnes, la probabilité que deux d’entre elles aient le même jour d’anniversaire était supérieure à 50%, ce qui semble complètement dingue. Je me suis donc amusé à regarder les jours de naissance des 23 sélectionnés du cadre helvétique, pour constater que non seulement Freuler et Fernandes sont du 15 avril, mais qu’en plus Seferovic et Ajeti sont du 22 février. Et ça m’agace.

Et sinon, dans les tribunes ?

Un millier de supporters suisses annoncés et un petit cortège en ville bien sympathique si j’en crois les copains sur place. Ambiance correcte mais rien d’exceptionnel. A la TV on ne les a entendus qu’après le goal.

La minute Pierre-Alain Dupuis

Presque un sans faute jusqu’à la toute fin du match, où Comisetti fourche joliment en nous expliquant qu’il est en proie à deux sentiments « mitigés », à la place de « partagés ». Ils deviennent bons à la RTS, à croire qu’ils ont peur de se faire choper dans cette rubrique.

La rétrospective du prochain match

Pas vraiment le choix pour la Nati qui doit gagner ses deux derniers matches, à commencer donc par celui de lundi en Islande, cette fameuse équipe contre laquelle même Seferovic marque.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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