Au bout d’un sprint des plus serrés, Christian Dubé devance de quelques casques le négationniste du changement climatique de la FIS, Gian-Carlo Kasper. Un titre qui vient récompenser la remarquable saison des Dragons fribourgeois, dans un tour de playout aussi disputé qu’inutile.
On savait le directeur sportif et véritable homme-orchestre de Fribourg Gottéron excessivement zélé. On en veut pour preuve son travail d’assistant-matériel pour l’infortuné Jim Slater lors d’une confrontation face à la quasi invincible armada de Rapperswil qui a déjà sa place dans le musée des horreurs de la BCF Arena. On sait maintenant également que si la poignée d’irréductibles ultras qui se rendent encore et toujours à la BCF Arena préféraient faire la chenille dans les tribunes pendant que leurs joueurs faisaient subir la torture du tour de placement le plus chiant de l’histoire à tout un canton, la responsabilité de l’idole des barbiers de Suisse occidentale est largement engagée. En effet, Christian Dubé a réussi l’exploit non négligeable de passer d’un discours d’avant saison prévoyant un titre national dans un futur proche, une épopée au long cours en Coupe et bien sûr une qualification pour les playoffs à une fin de saison en queue de Dragon poussant certains fans belliqueux à jeter leur précieux abonnement à la tête des joueurs sans autre forme de procès.
Si la prolongation de l’entente entre Gottéron et son entraîneur ne peut être directement imputée à l’énergique et ô combien charismatique Québécois, que dire des erreurs de casting au niveau de la glace ? L’honnête tâcheron Andrew Miller était censé remplacer le virtuose Roman Cervenka (qui s’est consolé avec une saison encore plus pourrie chez les starlettes zurichoises), Philippe Furrer ne devait en principe pas avoir autant d’influence sur le nombre de lits d’hôpital disponibles dans le District de la Sarine et Noah Schneeberger est passé de renfort de choix à pendant fribourgeois de la Passoire Lindbäck de son ancien club des montagnes grisonnes. Sur ce bilan, on jurerait que Christian Dubé est au mieux maudit et au pire coupable de choix sportifs plus que douteux, si bien qu’un Pigeon d’Or de la Rédac est plus que justifié vue l’étendue des dégâts.
En troisième position vous trouvez le renaissant Margiotta, puis en queue de classement, la polyglotte Manuela Hess qui n’en finit pas de réinventer le français fédéral au sein de la ridicule Ligue suisse de hockey sur glace…
Les pigeons d’avril 2019
Réjouissez-vous chères lectrices et chers lecteurs ! La Rédac a planché sec pour vous sélectionner un quatuor de pigeons en puissance afin de vous délecter en ce frisquet mois de mai 2019. Pour commencer, rendons-nous, une fois n’est pas coutume sur les parquets de la grandissime Ligue de basket suisse pour recruter un entraîneur qui était parti en course d’école en pays fribourgeois en ayant oublié la moitié de son effectif au Tessin. Autre cancre sélectionné ce mois-ci, une brute bernoise infâme qui n’a pas grand chose à faire sur les patinoires suisses, qu’il tend à griffer autant que ses victimes. Pour compléter ce duo de big losers, nous avons ajouté deux représentants du rectangle vert helvétique avec l’ex-Président de GC qui paraissait aussi paumé que les débiles d’ultras qui détruisent encore un peu plus un club déjà en faillite sportive, financière et morale et, finalement, une petite starlette sédunoise plus à l’aise dans les salons cossus des casinos locaux que dans les seize mètres adverses.
Les présentations auront toutes lieu d’ici au samedi 18 mai et les votes seront ouverts dès le lendemain. Déposez vos voix d’ici au samedi 1er juin à minuit et invitez votre entourage à rejoindre notre espace sportif… et démocratique !
Belle bello