Yes they CAN ! : Groupe C

C’est forcément au tour du groupe C de passer sur le grill. Une poule qui nous emmène chez deux grands favoris au titre et chez deux spécialistes du safari mais pas vraiment de football. Bon il ne faut pas croire non plus que la Tanzanie et le Kenya évolueront avec une formation en 2-7-1, jamais employée jusque là dans l’histoire du football si ce n’est par le Brésil face à l’Allemagne en 2014.

Sénégal :

Les Lions de la Téranga c’est… donc des lions mais de l’hospitalité, t’aurais envie de loger chez un lion ?

Le Sénégal est un peu l’équipe à la mode en ce moment. Grâce à ses deux ou trois stars qui évoluent dans les grands clubs européens, les Lions de la Téranga sont devenus les chouchous du public. En plus, ils se sont faits avoir par des méchants Japonais, il y a une année en Russie. Sortant pourtant d’une décennie difficile, les hommes d’Aliou Cissé auront la tâche compliquée d’enfin inscrire un titre à leur palmarès. On suivra également l’ancien Sédunois Moussa Konaté… non, on s’en fout un peu en fait.

La star : Sadio Mané. Au sommet de sa gloire, il vient de remporter la Ligue des Champions et il sera la grande star de cette formation, voire même de cette compétition. Et dire que son père ne voulait pas qu’il joue au football dans sa jeunesse, sans doute que petit Sadio était en fait trop nul. En cas de victoire à la CAN, il pourrait même viser un Ballon d’Or. Ah non, il ne joue ni au Real ni au Barça.

Mané ballon d’or? Faudrait déjà voir pour changer de club.

Le rigolo de la bande : Keïta Baldé. Ce mec n’a rien compris ! Non seulement il m’a énervé toute la saison en étant nul avec mon club favori, mais en plus il n’a visiblement pas compris qu’il porte un nom de famille comme prénom.

La cote en brousse : 9/10 Favoris au titre final. Les Lions de la Téranga auront à cœur d’enfin gagner un premier titre continental qu’ils n’ont jamais remporté et qu’on arrête enfin de se foutre de leur gueule dans toute l’Afrique.

Tanzanie :

Les Taifa Stars c’est… un surnom qui devrait bientôt changer

La Tanzanie devra franchir une montagne aussi haute que le Kilimandjaro si elle entend se hisser parmi les deux premiers du groupe. Le Sénégal et l’Algérie semblent largement hors de portée des Taifa Stars. Il faudra donc espérer pouvoir passer avec 3 points ou arracher un nul contre un des deux cadors. La rencontre face au voisin kenyan s’annonce d’ores et déjà chaude.

La star : Mbwana Samatta. Capitaine et unique Tanzanien à jouer à haut niveau en Europe, Mbwana Samatta est la grande star des Taifa qui n’ont donc qu’une seule étoile en réalité. Champion de Belgique avec Genk et meilleur buteur de Jupiler Pro League cette année, c’est sur lui que repose l’espoir de toute une nation.

Le rigolo de la bande : Aron Kalambo et Adi Yussuf. Difficile de les départager. Le premier, gardien remplaçant, joue au club singulier de FC Prisons. Sans doute le club des gardiens de prison ou de la police à la base, enfin on espère… En 2015, le second a tout simplement écopé d’une suspension de 5 matches en League Two (Angleterre) pour avoir uriné derrière un banc de touche durant son échauffement !

La cote en brousse : 3/10 Qualifiés à l’arrache, les Taifa Stars n’en sont qu’à leur 2e participation à une CAN (la précédente en 1980). Autant dire qu’au vu de l’effectif et de l’expérience, la mission de passer le premier tour s’annonce compliquée.

Algérie :

Les Fennecs c’est… trop mignon pour une équipe de foot

L’Algérie est forcément à citer parmi les favoris de cette édition 2019. Absents de la dernière Coupe du Monde, les Fennecs n’en demeurent pas moins une des meilleures formations du continent. Il faut dire que l’on attend un titre depuis plus de 30 ans du côté d’Alger. Visiblement, la population ne semble pas se contenter des deux titres de champion du monde militaire glanés par l’Algérie durant cette dernière décennie. On ne comprend vraiment pas pourquoi.

La star : Riyad Mahrez. Bien évidemment qu’un mec qui gagne des millions à Manchester City et porte des beaux trainings est une immense star en Afrique et en Algérie. Un symbole de réussite. Pas besoin d’aller chercher plus loin.

Le rigolo de la bande : Alexandre Oukidja. L’actuel gardien à Metz, n’a pas véritablement la tête de l’emploi puisqu’il est roux. Né à Nevers, ville de la France profonde par excellence, Kabyle de par son père, il a avoué ne pas connaître suffisamment l’arabe pour chanter l’hymne national. Il est également au cœur, malgré, lui d’une histoire de fesses sur un streaming Fortnite qui a porté à l’exclusion de son coéquipier Haris Belkebla. Un sacré rigolo en puissance.

Oui, on peut être roux et disputer la CAN

La cote en brousse : 8/10 Ça ne sent pas le fennec pour les hommes de Djamel Belmadi qui débarquent en Egypte avec un effectif de qualité. Alliant expérience (Feghouli, Brahimi et Mahrez) et jeunesse (Bennacer et Fares), l’Algérie pourrait frapper fort.

Kenya :

Les Harambee Stars c’est… même pas un animal, un comble pour le pays du safari

C’est peut-être l’année où le Kenya va faire parler de lui. Malgré une équipe nationale discrète et modeste, pour la première fois de leur histoire, les Kenyans ont eu la fierté d’avoir deux joueurs originaires du pays sur la pelouse de la finale de Ligue des Champions. Cerise sur le gâteau, les Harambee Stars disputeront leur 6e CAN après 15 ans d’absence à ce niveau. Bon, après il ne faut pas exagérer ça reste le 105e au classement FIFA derrière Haïti.

La star : Victor Wanyama. Seul homme connu du côté de Nairobi parce qu’il évolue à Tottenham. Il faut dire que les sportifs kenyans optent généralement plutôt pour la course à pied que pour le football. Il aurait pu être concurrencé par Divock Origi si celui-ci n’avait pas choisi d’évoluer pour les Diables Rouges et chauffer le banc en sélection.

Le rigolo de la bande : Ismael Athuman. De son nom complet Ismael Said Athuman González, il évolue actuellement dans la deux de Las Palmas, en troisième division espagnole. Surtout, son père est un contorsionniste et acrobate visiblement célèbre sur l’île. Son nom de scène est Billy. Merci Wikipedia, je galérais trop.

La cote en brousse : 4/10 On ne va pas se mentir le Kenya n’a certainement pas les capacités pour espérer mieux qu’un duel avec le voisin tanzanien pour la 3e place. Le derby du safari promet d’être chaud. Prenez vos appareils photos.

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