Avec ses joueurs en mousse, que terre plus bas est la France

Mon premier est appelé « Mister Grand Chelem » alors qu’il a pour meilleur résultat une unique finale perdue. Mon second est davantage connu pour son contrôle positif à la cocaïne que par ses exploits. Mon troisième a un talent certain mais est aussi souvent blessé que Xherdan Shaqiri et Yoann Gourcuff réunis. Mon quatrième a pour meilleurs résultats en carrière deux pauvres quarts de finale en Grand Chelem. Mon tout a un surnom pompeux et ridicule made in presse française et représente une forme de « génération dorée » du tennis tricolore récent. Vous l’aurez compris, nous allons parler de l’inspiration ultime de la FFL, des exilés fiscaux les plus célèbres de ce sport, les tennismen français.

Petit instant culture avant de commencer, si le quatuor introduit précédemment et développé plus bas dans cet article se fait appeler « les Quatre Mousquetaires », ce surnom est le même que celui de l’invincible équipe de France de Coupe Davis (la vraie, pas la Piqué Cup) des années 1920-1930, qui remporta la compétition six fois de suite et qui comptait notamment dans ses rangs un certain René Lacoste, qui sera par la suite fondateur de l’une des marques les plus snob du monde. Remarquez comme la différence est frappante avec les nouveaux Mousquetaires, qui ont fini par galérer à remporter une seule fois une Coupe Davis, en 2017, édition désertée par la quasi-totalité du top 20 mondial et dont le meilleur joueur fut David Goffin, c’est dire. David Goffin, que la France a donc affronté en finale et qui emmenait dans son sillage les foudres de guerre que sont Steve Darcis et Ruben Bemelmans. En finale de Coupe Davis, hein. Un peu comme si le Wawrinka d’avant ses titres en Grand-Chelem emmenait une équipe en finale uniquement entouré de Henri Laaksonen et de Yann Marti. Maintenant que leur plus grand fait d’arme est décrédibilisé, nous pouvons commencer.

Jo-Wilfried Tsonga

Né au Mans en 1985, Tsonga est connu non seulement pour son arrogance presque légendaire, mais également pour sa grande gueule qui en découle, et pour être le meilleur tennisman français de ces 20 dernières années. Il faut dire que sur le papier, il compte une finale en Grand Chelem, obtenue à seulement 22 ans (en éliminant quand même Nadal en trois sets secs au passage), 15 quarts de finale dans les mêmes tournois, deux titres en Masters 1000 et une finale au Masters de Londres. Maintenant que le positif est dit, passons à la suite. La seule finale du Manceau en « Grand Slam » remonte à début 2008. Sa dernière demi-finale à 2015 et son dernier quart vient d’avoir son troisième anniversaire. Son dernier titre en Masters 1000 ? 2014. Enfin, sa finale de Masters était en 2011. Vous l’aurez compris, la carrière de Tsonga est désormais derrière lui. Et malgré une belle régularité ponctuée de quelques fulgurances, il n’aura jamais confirmé sa finale de 2008 et n’aura pas non plus vraiment titillé les grands joueurs de sa génération. Ni le Big Three ou Four, ni les viennent ensuite les plus consistants (Wawrinka, Del Potro, Cilic, voire même Thiem plus récemment).

« Bon les gars, je me coupe plus les cheveux jusqu’à mon titre à Roland. »

Et c’est cela qui l’agace probablement le plus. On se souvient tous de sa crise de jalousie consécutive au premier titre en Grand Chelem de notre Stan national, lorsqu’il avait déclaré qu’il aurait davantage mérité de gagner un grand titre que le Vaudois. On se souvient également de son pétage de plomb après la défaite en Coupe Davis face à la Suisse (qui lui valut par ailleurs l’un de nos sublimes Pigeons) et de son altercation, toujours avec Stan, en plein match de l’Open d’Australie il y a quelques années. Tant de preuves qui montrent sa jalousie envers le Vaudois et d’autres de ses semblables, qui ont eu, eux, un succès que Tsonga n’aura probablement jamais. Dans un autre registre, on se souvient aussi de ses célébrations « danse des pouces » débordant d’arrogance et de suffisance, où il montrait avec insistance desdits deux doigts celui qui allait généralement se prendre une branlée au tour suivant. On se souvient enfin de ses pubs pour Kinder Bueno, dans lesquelles on avait pu constater que même s’il n’est pas très bon au tennis, on a échappé au pire en ne le voyant pas faire acteur. Remarquez quand même que dans Julie Lescaut ou Plus Belle la Vie, il n’aurait pas tant détonné que ça.

Aujourd’hui, le Manceau a considérablement reculé au classement ATP. Alors que son meilleur rang en carrière est le cinquième, il est actuellement 49ème derrière des cadors tels que Yoshihito Nishioka ou Miomir Kecmanovic. Cela est en partie explicable par le fait qu’une maladie génétique touchant ses globules rouges lui a été diagnostiquée l’an dernier. Celle-ci l’affecte lorsqu’il prend l’avion, à cause de l’altitude, et limite ses moyens physiques dans les jours qui suivent un déplacement aérien. Mais bien qu’il adapte désormais son programme pour être le moins touché possible, Tsonga a probablement souffert de ce mal depuis le début de sa carrière, ce qui n’explique donc pas vraiment sa panne de résultats depuis de longs mois.

En bref, Jo-Wilfried Tsonga symbolise à lui seul la lose du tennis français depuis leur dernière victoire en Grand Chelem, il y a plus de 37 (trente-sept !) ans. Il a eu un niveau correct, gagné quelques titres, été très arrogant, mis sur un piédestal par la presse française avant de se faire détruire par les mêmes journalistes, déménagé en Suisse pour les forfaits fiscaux. Cette description correspond à la plupart des tennismen bleus décents des vingt dernières années. La différence, c’est que le résident de Gingins a été plus régulier que la moyenne. Probablement plus détestable également. Mais reste le fait que, comme tous les autres, il n’a pas gagné ce qui comptait vraiment. Et ne le fera très probablement jamais.

Richard Gasquet

Le deuxième mousquetaire de cette « équipe » est né en 1986 et est Héraultais. Également élevé au rang de future superstar alors qu’il était à peine majeur par la presse tricolore, il n’aura pas été aussi haut que Tsonga mais présente des stats à peu près similaires. Son meilleur classement est une septième place mondiale et il compte trois demi-finales en Grand Chelem, la dernière étant Wimbledon en 2015, sans jamais passer ce cap. Il n’a pas non plus gagné de Masters 1000, échouant par trois fois en finale dont deux face à notre Rodjeur national, l’une de ses bêtes noires.

La carrière de Gasquet est en dents de scie, c’est probablement ce qui explique qu’il soit un ton en dessous de « Mister Grand Chelem » (sérieux, je m’en remets pas de ce surnom) dans l’imaginaire collectif concernant les tennismen français. Alors qu’il atteint un haut niveau très tôt, jouant sa première demi-finale de Grand Chelem à 21 ans à peine, après avoir perdu une première finale de Masters 1000 à tout juste 19, il tombe de haut peu après. En effet, il est rapidement rattrapé par les blessures, un effet de surprise qui s’estompe et un contrôle positif à la cocaïne en 2009 qui, s’il ne lui coûte finalement que deux mois et demi de suspension (le tennis prouvant par là même son retard face à d’autres sports dans la gestion du dopage), aura entamé sa crédibilité et sa confiance. Au passage, la raison de la légèreté de la sanction est que le natif de Béziers aurait ingéré la fameuse poudre de manière accidentelle, sans le savoir. Une spécialité Française, introduite par un autre Richard quelques années plus tôt.

« Un p’tit rail ? »

À la suite de cet événement, Gasquet aura du mal à retrouver son niveau et surtout de la régularité, ayant quelques coups d’éclats mais manquant globalement de constance sur une saison complète. Le problème souvent évoqué pour expliquer le fait que l’Héraultais n’ait jamais vraiment été au tout premier plan est qu’il a été trop haut trop tôt. Il était naturellement doué et a donc développé une facilité et une haute vision de lui-même, déclarant par exemple en parlant de sa propre personne qu’il est le « produit de la philosophie du système tennistique français, jouant de beaux coups avec style en frappant la balle tôt. » Si cette phrase peut faire sourire, on ne peut pas enlever qu’avec son palmarès vide de titres d’importance, ses déclarations pompeuses et sa propension à se liquéfier dans les moments chauds, il véhicule en effet une certaine idée de la philosophie du système tennistique français.

Au moment où ces lignes sont écrites, Gasquet pointe à la 50ème place mondiale, juste derrière « Jo » mais loin de ses standards. Il est régulièrement sujet aux blessures et, à désormais 34 ans, ses belles années sont derrière lui, à l’instar des autres Mousquetaires. Si l’un ou l’autre éclair de génie pourrait toujours nous surprendre, il apparaît peu probable que le résident de Neuchâtel réussisse à cet âge ce qu’il n’a pas pu faire plus jeune, malgré, il faut bien le lui laisser, un jeu plutôt agréable à regarder.

Cependant, à sa décharge, lorsque l’on voit une une de magazine spécialisé telle que celle ci-dessus (je précise qu’elle est véridique et qu’il s’agit bien du « Petit Mozart du Tennis », surnom pompeux dédié à Gasquet avant même son adolescence…), on peut comprendre que le type ait un peu les genoux qui tremblent au moment de conclure un match important. Sérieusement, la presse française voudrait déstabiliser ses propres joueurs, elle ne pourrait pas mieux s’y prendre. D’autant que, 4 ans plus tard, la compresse fut remise au moment de la victoire de Gasquet sur un certain Rafael Nadal au tournoi des Petits As, victoire qui reste au passage la dernière de l’Héraultais face au Majorquin. Tout cela pour dire que la pression mise sur le petit Richard alors qu’il n’avait probablement pas encore perdu toutes ses dents de lait était déjà immense. Essayez simplement de vous souvenir de ce que vous faisiez à 9 ans. Je prends le pari que vous n’étiez pas en une d’une revue tennistique. En Suisse, on avait fait presque pareil pour Martina Hingis. Et elle a aussi été suspendue pour contrôle positif à la cocaïne. Coïncidence ?! Je… pense que oui. Mais quand même.

Gaël Monfils

Également né en 1986 mais à Paris, « la Monf’ » est, contrairement aux deux joueurs dont nous avons déjà parlé, une vraie énigme tennistique. Alors que Gasquet et Tsonga ont fait de relatifs exploits très jeunes puis ont été de bons joueurs mais sans folie depuis, le résident de Trélex a de tout temps été capable du meilleur comme du pire, enchaînant bon résultat, blessure plus ou moins stupide, crise de confiance et plantée monumentale de manière assez aléatoire depuis bientôt quinze ans. Doté d’un jeu spectaculaire mais pas toujours efficace, le Parisien a été 6ème à l’ATP en 2016 et compte deux demi-finales comme meilleurs résultats en Grand Chelem et trois finales en Masters 1000. Soit un palmarès sur ces tournois aussi riche que celui de Richard Gasquet ou de George Bastl. Néanmoins, il est à mes yeux le tennisman de cet article à avoir, encore aujourd’hui, le plus de chances de gagner un tournoi du Grand Chelem. Alors bon, c’est « plus de chances » comme on pourrait dire que le Liechtenstein a « plus de chances » de gagner un Euro que Gibraltar, mais quand même. Contrairement aux autres tennismen français actuellement, Monfils a toujours la capacité de pouvoir battre presque n’importe qui, sa principale difficulté étant surtout d’enchaîner plusieurs gros matches de suite. Mais dans l’absolu, sur un malentendu ça pourrait marcher, si le Big Three commençait à moins performer un jour. Ou si l’un d’entre eux venait à se faire suspendre pour avoir quasi-volontairement participé à la propagation du coronavirus en organisant un tournoi douteux sans la moindre mesure sanitaire. Je ne vise personne, suivez mon regard.

Toi quand tu regrettes ton kebab double sauce Samouraï et qu’en plus tu vois qu’il y a la file aux WC.

Néanmoins, ses performances restent difficilement lisibles pour la plupart des observateurs. En pleine possession de ses moyens, il possède un coup droit supersonique et est l’un des meilleurs retourneurs du circuit. Mais sa concentration plus que fluctuante, souvent liée à sa vie extra-sportive perturbée, plombe régulièrement ses résultats. De plus, il est connu pour détester s’entraîner (et le faire souvent à moitié) et avoir une hygiène de vie un peu particulière. Cela le rend certes à part et un peu plus humain dans ce monde de robots qu’est le tennis, mais l’empêche probablement d’avoir eu une carrière plus fructueuse.

Aujourd’hui bon neuvième à l’ATP, Monfils est celui qui en a encore le plus dans la raquette. Mais pour aller plus haut, il lui faudrait donc que tous les paramètres hasardeux tournent dans son sens, ce qui reste improbable. Surtout si même la Playstation lui met des bâtons dans les roues. Ou plutôt des têtes de lits dans les métacarpes.

Gilles Simon

Né en 1984 à Nice, Simon est le plus âgé et probablement le moins talentueux des Quatre Mousquetaires. Cela dit, il a comme meilleure place en carrière la 6ème et compte tout de même deux finales (perdues, cela va de soi) en Masters 1000. En Grand Chelem, c’est moins ça avec comme meilleurs résultats deux petits quarts de finales… Comme ses trois compères, le résident de Neuchâtel (aussi) a percé jeune mais, contrairement aux autres, a pour le moins disparu des radars depuis. Demi-finaliste du Masters en 2008, il a depuis perdu toute constance, se contentant de quelques fulgurances çà et là jusqu’en 2015, année de sa résurrection qui dura quelques mois avant qu’il ne disparaisse pour de bon.

On dirait un montage photoshop foiré.

Pas aidé par quelques blessures, Simon est également passé maître dans l’art du plantage mental en fin de match lorsque le plus dur semblait avoir été fait. Cependant, il est bien plus discret médiatiquement que ses illustres compatriotes, ce qui en fait une cible moins privilégiée pour se moquer et me donne ici moins de grain à moudre. Malgré une carrière globalement moins aboutie que celle des trois joueurs déjà abordés, Le Niçois a régulièrement été un vrai poil à gratter pour les meilleurs joueurs mondiaux, principalement dans ses jeunes années. On se souvient par exemple de sa victoire face à Federer au Masters de Shanghai (lieu de villégiature des ATP Finals avant Londres et son O2 Arena) en 2008, qui priva le maître de demi-finales pour la seule fois de sa carrière dans ce tournoi. Simon, qui n’était pourtant que le remplaçant de Rafael Nadal, finalement blessé, signa là l’un des plus grands exploits de sa carrière. Une carrière dénuée de trophées majeurs, donc.

A l’heure actuelle, Simon site de référence est correct, le sudiste pointe au 54ème rang à l’ATP, dans les mêmes eaux que ses compères Gasquet et Tsonga. Et vu ses résultats récents et la courbe résolument descendante de sa carrière, il apparaît peu probable de le revoir tutoyer les sommets un jour, ni même se rapprocher du Top 20, barre virtuelle autour de laquelle il a gravité durant la plus grande partie de sa vie professionnelle.

DEVINETTE FFL 👀🇨🇵Dans le Top 10 du nombre de finales ATP chez les joueurs actifs, 3 n'ont jamais gagné de Grand Chelem. Saurez-vous les retrouver 🧐? [Stat : @JeuSetMaths ]

Gepostet von FFL – Fédération Française de la Lose am Samstag, 8. Februar 2020

Et les autres…

De tout temps, la France a compté un grand réservoir de joueurs au talent très varié. De ce fait, résumer le tennis français à ses quatre perdants rarement magnifiques serait réducteur. Le premier qui nous vient à l’esprit est bien sûr le Nordiste Lucas Pouille. Celui-ci est bien plus jeune que les Quatre Mousquetaires (26 ans), donc je m’abstiendrais de l’enterrer sur-le-champ sur le vide actuel et futur de son palmarès. Néanmoins, la trajectoire de son début de carrière n’est pas sans en rappeler d’autres. Jugez plutôt : quarts et demies en Grand Chelem, bons résultats en Masters et top-10 à l’ATP avant ses 25 ans ; Starification par la presse française alors qu’il n’est pas sec derrière les oreilles ; gros black-outs à répétition entre deux rares grosses perf’ ; faculté à se vautrer totalement dans les moments importants. La suite est donc à surveiller, mais le cinquième Mousquetaire semble en route. D’autant qu’avec sa 58ème place actuelle, il est dans les mêmes standards que ses aînés.

Parmi les illustres tennismen français actuels, comment ne pas citer également Benoît Paire. Probablement encore moins enclin à s’entraîner que ses compatriotes, l’Avignonnais détonne sur le circuit ATP par ses pétages de plombs à répétition et, pendant le confinement, pour ses apéros exceptionnels avec, en guest-star, notre Stan national. Mais je ne le critiquerai pas plus que ça. Il a compris depuis longtemps qu’il ne régatera jamais avec les tous meilleurs et préfère donc vivre sa vie de joueur à fond, quitte à passer à coté de sacrés exploits, mais en étant fidèle à lui-même et en nous faisant bien rire. Une sorte de Nick Kyrgios, un cran en dessous pour respecter la tradition nationale de ne jamais être en haut de l’affiche dans ce sport.

Benoît Paire mais s’en fout pas mal.

Je ne ferai non plus pas l’offense de me moquer outre mesure des Chardy, Benneteau, Mannarino, Mahut et autres Herbert, qui ont probablement fait de leur mieux avec ce qu’ils avaient, ni des tout jeunes Humbert et Halys. En effet, si ceux-ci ont d’ores et déjà fait les frais de la bêtise des journalistes tricolores, ils restent assez jeunes pour nous surprendre, même si j’y crois autant qu’à un exploit suisse à l’Euro.

Enfin, il convient de parler du tennis féminin également, même si vu la brochette j’ai de quoi en faire un article complet (ce que je vais probablement faire, puisqu’on me reproche de ne me foutre de la gueule que des hommes). Entre Mladenovic, Garcia, Cornet, ou dans un autre registre Bartoli, on a de quoi rigoler. « Stay tuned » pour le volet sur les joueuses françaises donc !

En bref

Connaissez-vous le point commun entre Stan Wawrinka, le World Wide Web (www, le net quoi), la NES, Stephan Lichtsteiner, le Prince Harry, la notion de Développement Durable, Stromae, Arjen Robben, l’interdiction de l’amiante en Suisse et le Lausanne-Sport (sans s) ? Tous ont vu le jour après la dernière, et seule de l’ère Open débutée en 1968, victoire française en Grand Chelem. 37 ans c’est long, surtout vers la fin comme disait l’autre. Cette disette est expliquée tantôt par un manque d’application général à l’entraînement, par une pression gigantesque mise sur les joueurs lorsqu’ils sont encore très jeunes ou encore par un plafond mental qui est atteint face aux tous meilleurs. Mais le fait est que, malgré son réservoir quasi illimité de joueurs avec lequel seule l’Espagne semble rivaliser, la France attend toujours le successeur de Yannick Noah. Même sa « génération dorée » n’aura gagné que deux Masters 1000, atteint une seule finale de Grand Chelem et gagné une Coupe Davis toute pétée, après s’être fait marcher dessus pendant une décennie dès que l’équipe en face alignait un joueur membre du top 10 mondial. Et parti comme ça l’est, difficile de croire que la traversée du désert s’arrêtera dans un futur proche. Tant pis pour eux. Tant mieux pour nous, qui rigolons bien depuis le bon côté du lac.

A propos Joey Horacsek 84 Articles
Bon ça va, je vais pas vous sortir ma biographie

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