Un Super-géant à Pratteln 2022

Le vrai interview de Rolf Wehren, consultant « Lutte suisse » de la RTS

« Je vais vous tirer, vous pousser, mais je ne pourrai jamais vous porter ».

Rolf (accessoirement cousin par alliance du soussigné) n’est pas du genre à passer inaperçu: 190 centimètres pour plus de 100 kilos, il en impose par sa présence physique, mais c’est son calme, sa gentillesse et sa disponibilité qui le caractérisent le mieux.

Interview réalisé le 02.08.2022, soit 3 semaines avant la fête fédérale de lutte de Pratteln 2022.

Bonjour Rolf. Lorsqu’on tape ton nom sur Google, on trouve beaucoup d’articles et de photos te concernant. Tu es une personne publique ?

Oui, forcément. A l’époque où j’étais lutteur, j’étais régulièrement arrêté pour serrer la main en tant que « Böse », qui désigne les bons lutteurs, même si ce terme signifie « méchant ». J’ai fait ma couronne fédérale en 1995, et c’est vrai qu’à chaque fête de lutte, on reparle de moi, surtout que j’ai été pendant longtemps le dernier couronné fédéral gruyérien, soit de 1995 à 2019. Dieu merci Gapany Benjamin a réussi à faire une couronne fédérale en 2019 et j’étais très heureux de lui passer le témoin. Le club des lutteurs de la Gruyère était réputé et faisait à l’époque peur. C’est en train de revenir.

Rolf est une personnalité publique souvent sollicitée par des inconnus pour faire des photos ensemble. Ici Guy, un admirateur (20.08.2022).

Tu connais carton-rouge.ch et son slogan ?

J’avoue que le site n’est pas (encore) connu dans le monde de la lutte suisse. Mais tu me l’as fait connaître : il est formidable et en vaut la peine. Par contre mon collègue John Nicolet le connaît, notamment pour le « Bingo John Nicolet » qui l’a beaucoup fait rire.

Tu me dis que le slogan est : «On n’a pas d’amis, mais on a des fans ». Je constate que ce slogan pourrait très bien aller dans le monde des lutteurs.

Comment en es-tu venu à pratiquer la lutte suisse ? Peux-tu nous décrire le début de ta carrière ?

Mon grand-père Alfred Wehren était lutteur, mais il a dû stopper sa carrière suite à la mobilisation 39-45. Il a fait en tout 1’365 jours de service mobilisation militaire. Je le sais car un diplôme trônait dans son salon. Il adorait ce sport mais il n’a pas pu s’y investir.

En 1975, alors que j’avais 8 ans, il m’a amené à une fête romande de lutte suisse à Bulle/FR et c’est là que la graine à germé. Quelques mois plus tard, j’ai commencé les entraînements à Bulle.

En 1977, j’ai participé comme junior à ma première fête de lutte à Bossonens/FR. On devait avoir 10 ans. Avec les années, dans mes catégories d’âge, jusqu’à 16 ans, j’ai gravi les échelons. J’ai gagné quelques tournois. À l’âge de 17 ans, alors que je luttais avec « les Grands », j’ai commencé à exploser et à faire mes premières couronnes, romandes, valaisannes et fribourgeoises. Pendant 10 ans, je m’entraînais entre 15 et 20 heures par semaine. Je sortais peu. Je me suis vraiment investi à 100%.

La Lutte suisse par 120 Secondes…

Pourquoi est-ce souvent toi qui incarne médiatiquement la lutte suisse en Romandie, alors qu’en fait tu es d’origine suisse-allemande, et que tu ne joues pas de rôle de dirigeant ?

Ma famille était suisse-allemande mais j’ai grandi près de Bulle, à la Tour-de-Trême et j’ai toujours lutté pour le club romand de la Gruyère. C’est à la maison que nous parlions suisse-allemand.

Je n’ai jamais été dirigeant. J’ai arrêté ma carrière de lutteur l’année où j’ai obtenu ma couronne fédérale. Je n’arrivais plus à conjuguer mes différentes activités et je suis devenu consultant technique pour différents clubs suisses. Cela m’arrive encore actuellement de le faire. On a tous notre technique, nos particularités.

Pourtant ta carrière de lutteur n’a pas été un long fleuve tranquille …

Comme à partir de 1984 j’ai fait des couronnes aux niveaux régionaux ou cantonaux,  j’ai été sélectionné en 1986, à 19 ans, pour la fête fédérale de Sion. Je me retrouve à la 7ème passe, en ayant 4 gagnées et 2 perdues. Je gagne cette 7ème passe, l’arbitre de rond me donne vainqueur, et la couronne fédérale, à un âge précoce, est dans la poche. Malheureusement, en nous approchant de la table, les arbitres de table ne sont pas unanimes. Nous devons repartir dans le rond. Ernst Schläpfer, que je connaissais et qui était alors le roi en titre, est venu et m’a dit de ne pas y retourner, que j’avais gagné. J’étais inexpérimenté et j’y suis retourné. J’ai perdu. À la 8ème passe, je me suis retrouvé face à Jelhe Clemens, un monstre de 205 cm, 127 kg, qui avait fait les Jeux Olympiques en 1984 comme judoka. J’ai tenu jusqu’à quelques secondes de la fin, mais comme on m’avait dit que je devais absolument gagner, ce qui était faux, j’ai attaqué. Et j’ai perdu. La couronne fédérale m’est passée sous le nez.

Après cela, j’étais dégoûté. Mon entraîneur de l’époque Bernard Remy, m’a convaincu de participer à deux fêtes de luttes dans les semaines qui ont suivi, car j’étais déjà inscrit. De rage, j’ai gagné les 12 passes et j’ai remporté les deux fêtes.

En 1987, j’ai été lutter à New Glarus, au Wisconsin/USA avec une quinzaine de compères. J’ai alors battu Knussel Harry, roi de la lutte à Sion ! Nous étions invités 10 jours, c’était extraordinaire.

D’ailleurs j’ai une anecdote sur ce voyage : lors d’une sortie nocturne à Washington, nous voulions entrer dans un bar. Moi et deux de mes collègues n’avions « que » 20 ans et non 21, ce qui était obligatoire pour rentrer dans cet endroit et boire de l’alcool. Les vigiles ont tenté de nous expliquer que cela n’était pas possible. Mais pour nous Helvètes, rien n’est impossible. Nous avons donc essayé de parlementer et de négocier avec notre anglais de derrière les fagots et il faut bien l’admettre en faisant un peu de bruit et en jouant sur nos gabarits. En 5 minutes, deux policiers étaient sur place. Pas effrayés pour deux sous et avec l’insouciance de la jeunesse, nous avons tenté de les impressionner avec notre carrure. Un des policiers (pas petit non plus) nous a alors  montré son pistolet (heureusement encore dans l’étui) avec un visage de marbre. C’était très persuasif et nous sommes rentrés bien sagement à l’hôtel … On ne voulait pas finir comme Rodney King (n.d.l.r. qui n’avait pas encore été la victime de violences policières en 1987, mais on n’en voudra pas à notre interlocuteur).

En 1988, j’ai obtenu 10 couronnes, ce qui est longtemps resté comme un record suisse.

En 1989, j’ai gagné le Brünig, et je suis encore le seul romand à avoir remporté cette prestigieuse fête.

La pression médiatique était très forte pour la fête fédérale de 1989. J’étais 3ème le samedi soir et je me suis écroulé mentalement le dimanche.

J’ai essayé de me relever. En 1991,une grande fête de lutte a été organisée pour les 700 ans de la confédération à Fluelen/UR. J’ai fini 2ème. J’étais toujours dans le coup.

En 1992, je suis allé à la fête fédérale de lutte d’Olten. Même scénario qu’en 1989 : j’étais au top le samedi, la couronne me tendait les bras, j’étais 5ème. Mais mon dimanche a été à nouveau catastrophique. Il m’a manqué ¼ de point pour la couronne.

A ce moment-là, à 25 ans, j’ai décidé que je devais changer quelque chose. Je ne pouvais pas être un lutteur avec de bons résultats, mais sans avoir de couronne fédérale. C’est le graal. J’ai décidé de travailler sur mon mental, mais à l’époque on ne parlait pas de cela. Je me suis inscrit dans un cabinet de sophrologie qui s’est ouvert à la Tour-de-Trême. J’ai suivi une heure par semaine pendant tout l’hiver 1992-1993, avec quelques rafraîchissements par la suite. J’avoue toujours utiliser aujourd’hui les techniques apprises à l’époque.

Après 2 années tout à fait correctes, je me suis présenté en 1995 à la fête fédérale de Coire/GR. Comme à chaque fois, j’étais 5 ou 6ème le samedi soir. J’ai fait en sorte de m’isoler le samedi soir et de bien me reposer, de soigner mon alimentation. Après une 7ème passe épique, j’étais finalement couronné fédéral. J’avais déjà décidé que c’était ma dernière fête fédérale, et j’ai perdu la dernière passe, certainement après un relâchement mental. J’ai fini au 7ème rang au lieu de vice-roi de la lutte. Mais je m’en foutais. J’avais enfin cette couronne fédérale. Je n’ai plus jamais lutté.

Comment es-tu devenu la voix de la lutte sur la RTS ?

En 2010, j’ai eu un appel de la RTS, qui s’appelait encore TSR, qui voulait couvrir un peu plus la lutte suisse. J’ignore encore aujourd’hui comment ils ont eu mon numéro. Ils m’ont proposé un poste de consultant et j’ai accepté. Je crois que j’arrive à vulgariser cette discipline technique et que c’est ce qui les a séduits. Depuis j’ai couvert 4 fêtes fédérales, celle de Pratteln 2022 sera la 5ème.

Est-ce que c’est payé ? Tu as des avantages ?

Le principal avantage, c’est que j’ai une carte de presse avec laquelle j’ai l’accès à tous les endroits, excepté les vestiaires, sauf si je suis invité par un lutteur. Je précise que chaque association, dont la romande, a un vestiaire. Je peux également assister à l’entier de la fête, ce qui n’est pas négligeable.

Je touche un petit cachet, mais il n’y a pas de quoi chanter l’intégrale des Bee-Gees.

Pratiquement, comment cela se passe-t-il ? Tu as une cabine vaste avec buffet et climatisation ? Le soir vous faites la noce ? Tu dors dans un 5* ?

Pas tout-à-fait. Nous sommes tout-en-haut des tribunes, et il fait super chaud. Les frais sont payés et nous dormons dans un hôtel normal. En fait souvent je réserve et je paie moi-même ma chambre, plus proche du site.

John Nicolet m’a appelé il y a un mois pour me dire que je vais fonctionner comme consultant pour la fête 2022 à Pratteln. J’ignore cependant actuellement les horaires et les modalités, mais je serai de toutes façons sur place.

Qui est ton favori pour la prochaine fête fédérale qui aura lieu à Pratteln/BL fin août 2022 ?

Giger Samuel ou Orlik Armon sont des candidats sérieux. Walther Adrian ou Schlegel Werner sont les outsiders à mes yeux. Ils étaient finalistes au Lac-Noir, ils sont jeunes et peuvent faire des dégâts.

Et les Romands alors ? Gapany Benjamin semble en pleine forme et a remporté plusieurs fêtes régionales…

C’est juste. Kramer Lario de Morat est également un sérieux candidats à la couronne.

A quand un roi de la lutte romand ?

Le dernier était Willy Lardon. Mais c’était il y a longtemps, en 1937 à Lausanne et en 1943 à Zoug. La lutte n’est en fait pas un sport individuel. Dans une fête fédérale, l’association est très importante, car les seconds couteaux arrivent à bloquer les bons lutteurs des autres associations. C’est un peu le problème de la Romandie, qui est une association plus faible en nombre de lutteurs. C’est clairement la moins représentée. En fête fédérale, c’est uniquement possible de lutter contre quelqu’un de la même association durant les finales. Nous serons contents avec 2 à 4 couronnes à Pratteln.

[Question de ma fille Elisa qui n’est jamais loin]  Pourquoi les Romands ne vont-ils pas s’entraîner avec les Suisses-allemands ?

Ils y vont ! En hiver, les meilleurs Fribourgeois vont par exemple régulièrement se frotter, une fois par semaine, avec les Bernois. Ils sont d’ailleurs très bien acceptés ! Je le faisais à l’époque !

A CR, la pratique de certains sports par des femmes laisse parfois certains rédacteurs aussi sceptiques qu’une fosse. La lutte suisse féminine a vu le jour dans les années 1990. Qu’en penses-tu ?

J’avoue ne jamais avoir assisté à un tournoi féminin. A la fin de ma carrière, j’ai cependant lutté avec une femme lors des entraînements. Il est clair que le défi physique n’est pas le même. Au début, on se demandait ce qu’elles foutaient là. Cela a cependant évolué. Les femmes ont 7 ou 8 fêtes par année, il y a une fête fédérale tous les 3 ans. C’est techniquement plus joli, moins agressif. Finalement aujourd’hui je me dis qu’elles ont autant le droit que les hommes de lutter.

Passer à la télé, ça marche avec les filles ? Est-ce que tu reçois des messages torrides d’admiratrices ?

Ça ne m’est malheureusement encore jamais arrivé. Par contre j’ai des retours dans le milieu professionnel. J’ai des demandes de conférences. Mais je n’ai jamais pécho avec ça.

Il y a déjà eu des cas de dopages dans la lutte suisse ? Est-ce qu’il y a des contrôles ?

Il y a des contrôles et il y a déjà eu des cas positifs. Nous sommes soumis à Swiss Olympic. Les meilleurs lutteurs sont contrôlés régulièrement. Les cas sont rares.

En 2018, tu as repris la direction de l’école professionnelle de Fribourg. Est-ce que ta carrière de lutteur t’a aidé à progresser professionnellement ?

Clairement. Le fair-play, le respect, la résilience, tout cela m’a aidé dans ma vie professionnelle. J’essaie de mettre en vigueur chaque jour les valeurs apprises durant ma carrière. Il faut aussi dire que beaucoup de gens à Fribourg se rappellent de mes heures de gloire, et cela ouvre des portes ou impose le respect. Mon Conseiller d’Etat Olivier Curty, directeur de l’économie, de l’emploi et la formation professionnelle, fait souvent allusion à la lutte et tire des parallèles.

Tu dois lutter parfois avec certains élèves difficiles ?

Oui, mais dans le bon sens du terme. J’utilise mon parcours parfois en exemple pour motiver les jeunes. Ma phrase clé « Je vais vous tirer, vous pousser, mais je ne pourrai jamais vous porter ». Je me mets à leur niveau, je parle de mon expérience. J’ai commencé par un CFC et cela impressionne les élèves que leur directeur ait suivi la même voie qu’eux. Physiquement, je n’ai jamais eu besoin de lutter. Pas encore.

Si on résume, tu commences la lutte et tu finis couronné fédéral en 1995. Tu fais un apprentissage de boulanger-pâtissier et tu finis directeur de l’école professionnelle. Si tu achètes une Tesla, tu vas prendre la place d’Elon Musk ?

Je suis trop bien là où je suis. J’aime ce contact journalier avec les jeunes et les faire avancer. Mais j’aime bien les Tesla.

Tu n’as jamais pensé te lancer en politique ?

J’ai déjà été vice-syndic d’une commune. Mon parcours de vie a ensuite mis fin à ma vie politique. Je pourrais bien à la fin de ma carrière ou à ma retraite me remettre au service d’une commune. Je n’ai par contre aucune envie ou ambition politique au niveau cantonal ou fédéral.

Est-ce que tu pratiques toujours du sport ?

Je pratique depuis longtemps la plongée, et l’été je fais sous contrainte du paddle avec mon épouse. J’ai acheté il y a quelques années une grosse moto et j’ai un monstre plaisir à faire des virées avec des potes !

Tes années de lutte ont-elles laissé des séquelles physiques ?

Je touche du bois. Je pense avoir arrêté la lutte assez tôt, à 28 ans, et je pense que cela a une grande influence. J’ai de temps en temps des douleurs à la cheville gauche, que j’utilisais beaucoup lors de ma prise favorite du Brienz, mais cela ne m’empoisonne pas la vie.

Et ta passion de l’Afrique du Sud, d’où vient-elle ?

La première fois que j’y suis allé, c’était pour mes 50 ans. J’y ai fait 5 semaines pour perfectionner mon anglais. Je ne connaissais pas, mais cela m’attirait. Cape Town est extraordinaire. Je suis tombé amoureux du pays, les gens et les décors sont incroyables. L’histoire qu’ils ont vécue est inimaginable. Lorsque tu es en Afrique du Sud et que tu es humble, tu es accepté immédiatement.

Il paraît que c’est l’éléphant qui a été impressionné, et non pas le contraire.

Pour finir, j’aimerais que tu me racontes l’anecdote la plus légère et drôle de tes années dans le milieu de la lutte, car carton-rouge.ch, c’est avant tout un site sportif mais également léger !

Lorsque j’étais jeune lutteur en 1985, je participais aux entraînements « Elites » au Mouret/FR. Les meilleures lutteurs des différents clubs se retrouvaient pour s’entraîner. Avec mes camarades du club « Gruyères », nous venions d’arriver lorsqu’a déboulé une Mini dans un bruit de frottement effroyable. 5, oui 5 lutteurs (chacun largement au-delà du quintal) venant du club de Fribourg sont sortis de cette boîte à sardine. Je peux dire que cela fait drôle de voir les contorsions d’athlètes de ce calibre afin de sortir d’un tel véhicule. On m’a dit que c’était chose normale, car ils effectuaient un tournus et toutes les cinq semaines, c’était au tour du propriétaire de la Mini de prendre sa voiture pour faire le trajet. Nous attendions alors impatiemment que ce soit son tour.

 

Ajout fait le 28.08.2022, juste après la finale de la fête fédérale de lutte de Pratteln 2022

Alors Rolf, c’était comment cette fête fédérale Pratteln 2022 ?

J’ai beaucoup apprécié les luttes offensives, spectaculaires, beaucoup d’attaques, et une immense foule partout. Je me suis même retrouvé dans la file pour les toilettes avec Ueli Maurer, y’a qu’en Suisse qu’on voit cela. Le vainqueur Wicki Joel, lucernois, est un lutteur très offensif, donc je suis content.

Le point négatif, c’est la blessure de Gapany Benjamin à sa 7ème passe, alors qu’il était largement en lice pour une couronne. Cela fait mal au cœur et j’espère que ce n’est pas trop grave. Tout le clan romand a été choqué, les commentateurs compris, pendant un moment.

Finalement les Romands ramènent 3 couronnes (Kramer Lario, Collaud Romain et Hofer Sven), même avec la blessure de Gapany, donc le contrat est rempli, puisqu’au minimum 2 couronnes étaient visées.

Vivement Glaris 2025 !

 

Crédits photographiques :
Fribourg-illustré (journal malheureusement disparu depuis 2002) : (source https://doc.rero.ch/)
Facebook club des lutteurs d’Estavayer et environs : avec l’aimable autorisation de Gilles Guisolan
Lutte suisse féminine : Paebi/CC0/Wikimedia Commons
Guy Parmelin, Rolf couronné, photos de la fête fédérale de lutte Pratteln 2022, moto et l’éléphant : avec l’aimable autorisation de Rolf Wehren (photos facebook et personnelles)
A propos Mike Gouverno 29 Articles

Commentaires Facebook

1 Commentaire

  1. Très 🆒 et très bon interview. Un novice comme moi à bcp aimé le côté global de l’approche de l’interview et la découverte de ce monde de la lutte.
    Bravo 👏
    Jean-Pierre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.