Y a-t-il encore des gens qui n’aiment pas cette Ligue des Nations ? Une compétition qui permet à la Nati de battre le Portugal et l’Espagne, qui fait tomber l’Angleterre en Ligue B et qui voit la Turquie en ligue C batailler avec le Luxembourg, la Lituanie et les Féroé ?
Le match en deux mots
L’homme du match
Manuel « Golgoth 5 » Akanji, évidemment. Il aura attendu son 42ème match sous le maillot à croix blanche pour planter son premier goal, mais quel goal ! Et quel match ! Il livre une prestation défensive monstrueuse et délivre en passant l’assist sur le deuxième goal.
C’est grâce à lui que ce matin au décrassage, la Roja va moche a la playa.
La buse du match
Instinctivement je pense à Steffen, mais je traite son cas un peu plus bas.
Donc finalement le trophée de la buse du match ira à Omlin, le gardien remplaçant qui sera barré par Sommer jusqu’à la coupe du monde 2046 et qui a trouvé le moyen de recevoir un carton jaune sur son banc, pour protestations. Et comme ce n’est pas le premier, il sera suspendu mardi contre la Tchéquie. Y aurait à rire que Sommer soit grippé et que ce soit Mvogo qui soit aligné…
Le tournant du match
Ça aurait dû être l’égalisation espagnole, après laquelle le duo de commentateurs nous a annoncé la fameuse « Furia Roja » qui devait se traduire par une déferlante rouge sur notre défense aux abois.
Trois minutes plus tard, Embolo prolongeait l’assist d’Akanji e basta.
Le geste technique du match
La petite phrase dans un journal sportif espagnol (Marca ou As ?) qui disait que de jouer contre la Suisse ce n’était jamais un bon moment, un peu comme d’aller chez le dentiste.
Autant dire qu’hier, c’était le niveau supérieur : la Roja avait rendez-vous chez le proctologue pour une rectoscopie.
Le geste pourri du match
La meilleure occasion du match pour les Espagnols est l’œuvre de… Steffen, complètement largué dans sa position contre nature de latéral gauche en deuxième mi-temps. Sur une calamiteuse passe en retrait qui m’a valu une montée de lait, il frise l’autogoal du siècle.
Eh Murat ! Quand on a une telle pénurie de latéraux, qu’on a la chance d’avoir un Lotomba qui peut jouer à haut niveau des deux côtés et qu’on ne le convoque pas… ben il reste Steffen.
L’anecdote
Pour la première fois depuis sa création, la chatroom de Carton-Rouge n’a attiré personne lors d’un match de la Nati. Du coup ça a donné ça :
Ma vie sexuelle : allégorie.
Le chiffre à la con
Dans son histoire, la Suisse a donc battu deux fois l’Espagne en 25 matches. On mesure l’exploit de samedi soir.
Dans la foulée, je note que la Suisse n’a jamais joué contre le Cameroun (autant dire qu’elle n’a jamais perdu, donc…), a battu deux fois le Brésil et une fois la Serbie (sur un seul match, donc 100% de victoires).
Y a plus qu’à.
Et sinon, dans les tribunes ?
250 à 300 Suisses dans le parcage, le reste en tribunes. Merci Mic pour la photo.
La minute Pierre-Alain Dupuis
Djourou nous a expliqué à deux reprise que la Roja avait cette « capacité à aspirer la pression ». On est bien d’accord que ça ne veut rien dire, mais au passage je peux te présenter quelques potes belges qui eux ont vraiment cette capacité.
Sinon, Christophe Cerf à l’interview avec Akanji qui lui parle de son arrivée à Chelsea alors qu’il vient de signer à Manchester City, c’est priceless et ça nous a valu un joli éclat de rire de l’homme du match.
La rétrospective du prochain match
Il reste neuf matches à la Nati cette année en comptant la finale au Qatar, donc on va partir sur neuf victoires, et au pire si y a un petit coup de mou on se permet un nul contre le Brésil. Va così ?
Mon apparition éclair dans la chatroom est digne d’un Jesjua Cruyff sous les couleurs du FC Lausanne-Sport.
« Djourou nous a expliqué à deux reprise que la Roja avait cette « capacité à aspirer la pression ». On est bien d’accord que ça ne veut rien dire, mais au passage je peux te présenter quelques potes belges qui eux ont vraiment cette capacité. »
Plié de rire, en lisant ça ! Du grand Martin !