Messi c’est possible avec la carte kiwi

Une nouvelle purge. Bordel, on était presque prêts à fermer les yeux sur toutes les aberrations de ce mondial si le foot prenait le dessus. Mais qu’est ce qu’on se fait chier… C’est leeeeent. Un comble pour un match qui avait Gallardo sur le terrain. Heureusement, il y avait un peu d’impact physique. C’était pas la Love Paredes.

Le match en deux mots

Joyeux Nahuel et Acuña Matata.

L’homme du match

Rogelio Funes Mori. Bon ok il n’a pas joué, mais l’attaquant né en Argentine et naturalisé Mexicain aurait été le game changer s’il était rentré. Mais sans Louis de Funes Mori, le reste du Mexique a surtout ressemblé à Bourvil. Tata Martino, à la vue de la position de son équipe dans ce groupe, se serait même écrié « Ah non alors non, c’est une catastrophe… Maintenant ça va marcher beaucoup moins bien, forcément ».

À la place, il a préféré faire rentrer le professeur Raul Jimenez. Avec le succès que l’on a vu.

La buse Le rossignol du match

Daniele Orsato. On a rapidement compris que l’arbitre italien, déjà peu en valeur lors du match d’ouverture, voulait attirer l’attention sur lui. Ses multiples coups de sifflet n’ont pas aidé un match déjà haché, c’est le cas de le dire. Il n’a Papu Gomez ses erreurs depuis le week-end passé.

Le tournant du match

Quand, avec les copains, on a ouvert une Super Bock après avoir tourné un bon moment à la Sagres (sans commentaire). C’était déjà un sacré tournant en soi. Mais surtout ça nous a permis de nous rendre compte que les deux ont exactement le même goût. La même pisse insipide. Grâce à nous, vous pourrez dire à vos potes portugais que ça ne sert à rien de se prendre la tête à en préférer une à l’autre. Là, on est sur un vrai tournant dans leur vie. Ne nous remerciez pas pour le sacrifice.

L’esthète du match

Fernandez, qui a sacrément changé depuis la vache et le prisonnier.

Le geste pourri du match

On aurait pu dire le nombre de fautes. Mais c’est pas mal corrélé au rossignol susmentionné. À la place, on citera le tango des Argentins, souvent faits De Paulystyrène dans les duels. Entre Montiel qui s’est coupé la gencive avec un grumeau cuit et Romero qui ressemblait plus à Juliette, la pelouse a été vue de près. On ne comprend pas cette manie de passer son temps assis par terre, alors même que Sanchez n’était pas aligné.

Le chiffre à la con

1, comme le nombre d’Argentins d’origine britannique que compte la Terre. Franchement, quand tu connais le passif entre les deux pays, tu t’étonnes pas que Mac Aleister Crowley soit surnommé « L’homme le plus malsain du monde ».

L’anecdote

Entre un frère Ochoa et un Rodriguez (Gacha) présents au coup d’envoi, il ne manquait qu’un Escobar pour reformer le cartel de Medellin.

À part ça, le match de foot était bien chiant. Mais il y avait, Ochoa, aussi le ski sur RTS Sport. Peut-être qu’on aurait préféré regarder ça, parce que franchement, Argentine-Mexique, c’était pas le Hit-Paredes.

Transition toute trouvée : si le match avait été une chanson : Funky Cold Molina et Baila Moreno

Après une entame poussive, les Argentins de Molina on pu s’amuser…

… Et danser sur Moreno et la défense Mexicaine.

Le Doha dans le cul

La pub Hyundai sponsor officiel est absolument exceptionnelle. Entre Steven Gerrard qui déclare « Nous pouvons encore gagner la Coupe du Monde » alors que même en jouant il n’a pas été foutu de le faire avec une dream team anglaise, et le slogan « Nous sommes unis sur la durabilité » pour parler de ce Mondial au Qatar, le tout pour vendre une bagnole avec des batteries en lithium, c’est compliqué de faire plus faux sur toute la ligne quand même.

La minute Johan Djourou

À la mi-temps, Brian Wakker commente « une tentative d’occasion de l’Argentine ». Ou comment souligner en étant classe qu’on s’est bien fait chier.

Sinon pour Lemos, on pense qu’il en a tout juste fait assez avec le but de Messi. À la 82ème, il nous contait encore, suite à son but, à quel point le nabot argentin est exceptionnel, du haut de ses 8 goals en Coupe du Monde (deux fois moins que Klose soit dit en passant). On veut bien que Messi soit Messi, mais à part son but il a été à chier ce soir, pas besoin d’en faire autant. On a même eu droit à un « La Coupe du Monde a besoin de Messi ». Moi, je trouverais quand même hyper drôle qu’il se viande contre la Pologne.

La minute de silence pour les ouvriers morts

(…)

Le pronostic d’avant-match selon l’indice MILFF (Match Index Losail Forecast Football)

Un duel bien serré en perspective selon notre incontournable indice, le seul, pour rappel, qui avait prédit la victoire saoudienne contre ces mêmes Argentins. Deux solides outsiders départagés par un gros demi-point, il y avait de grandes chances que ça se termine sur un beau nul. Ben en fait non. On commence gentiment à douter de notre indice, pourtant censé être infaillible. Mais promis, on le perfectionnera pour le prochain Euro.

A propos Joey Horacsek 84 Articles
Bon ça va, je vais pas vous sortir ma biographie

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1 Commentaire

  1. Très bonne analyse de Joey sur la « minute Johan Djourou ». Je vois que je n’étais pas le seul à avoir été agacé par le paluchage permanent de Lemos sur Messi ! Pénible parfois le David !

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