L’avantNous sommes donc en 1999. A cette époque, Servette joue encore aux Charmilles, le Lausanne-Sports arbore fièrement son «s» final et le FC Bâle ne fait rêver personne.
Pas simplement une parmi d’autresNon, cette dixième Coupe n’est pas comme les autres. Sion, ce jour-là, a déjoué tous les pronostics ainsi que les principes de bon sens qui régnaient jusque là dans la compétition.
Bienvenue au pays des camps pour jeunes délinquantsEtant jeune adulte, ou vieil adolescent c’est selon, j’avoue avoir connu passablement de déboires dans mon rapport avec la société et surtout avec les autorités qui la régissent.
En ouverture, la Suisse avait mal débuté en se prenant une seille logique contre la Finlande. Lors de leur deuxième match, les Suisses avaient alors provoqué une énorme sensation en battant l’armada tchèque 3-2 dans l’incrédulité la plus totale.
Magnifique, légendaire, Ouattaresque, Lehmannesque et petite arvinesque. Hey, mais la branlée, ici en-là sur c’te Planta. Le FC Sion a réalisé le premier doublé de son histoire, un premier sacre qui en appelle bien évidemment d’autres.
Je sais que cela en surprendra plus d’un mais il fut un temps où je n’avais pas encore découvert la magie du football allemand (lequel n’était d’ailleurs pas aussi magique qu’aujourd’hui, tant dans son contenant, les stades, que dans son