Prenez la pire attaque du championnat. Ajoutez-y la défense la plus perméable. Mélangez ceci à une équipe incapable de finir un match à 11 joueurs et qui concède des penalties environ 1 match sur 2, voire les deux en même temps quand tout va bien. Saupoudrez d’une direction absente au projet illisible. Parsemez le tout d’un nouvel entraîneur aussi sexy qu’un Bogdanoff. Versez un peu d’huile sur le feu et, pour l’éteindre, faites appel à un pompier pyromane.
Le match en deux mots
Cissé démission.
L’homme du match
Ça aurait pu être Guessand, Da Cunha ou un autre mec de Nice. L’OGC qui est troisième de L1, avec des joueurs de qualité et un banc de grande valeur. Pourtant, selon M. Julien Fournier : « Cette année, il n’y a pas de Niçois prêtés au LS pour la simple et bonne raison que j’ai estimé qu’il n’y en a pas d’assez bons pour rejoindre le LS. »
C’est un peu comme si Cissé déclarait que les remplaçants du LS n’avaient pas le niveau pour jouer à Yverdon. Euh… Ah, bah non, ça se tient en fait…
Ça aurait pu être Contini ou Loosli. Deux pions que le roi Cissé n’a pas daigné conserver. Encore un coup de génie de notre grand manitou. Tout ça pour mettre Borenovic, l’entraîneur avec le pire ratio de victoires par matches joués de l’histoire de la Super League. Et pour faire jouer un type comme Sow, qui nous coûte encore deux buts aujourd’hui et qui n’a même pas le niveau de 2ème ligue liechtensteinoise.
Ça aurait pu être Mahou, l’un de nos seuls éléments capable d’apporter un peu de danger sur le côté, de provoquer, de passer en 1 contre 1 et d’amener un peu de dynamisme. Mais non, on a préféré une fois de plus le laisser moisir sur le banc pendant 75 minutes.
La buse du match
Le trio gagnant : Cissé – Fournier – Bob.
Ces dernières semaines, tour à tour, ils ont brillé dans les journaux avec des interviews bien risibles où ils se défendent les uns les autres, racontent les mêmes bêtises, abusent de la langue de bois et balancent des jolies banalités.
Cerise sur le gâteau, Bob nous apprend que son absence à Lausanne était principalement due à la Covid. Ah, elle a bon dos celle-là ! La belle excuse à tout cette Covid. Bientôt on va nous dire que si George est gros, c’est à cause de ce foutu coronavirus.
Oh, wait…
Le tournant du match
Mercredi 9 février 2022 : réunion de crise n°453 au LS. Bob, Sousou et Casa sont de la partie pour préparer le match du week-end.
Bob jette un œil au calendrier et s’exclame avec son bel accent britannique : « Oh ! GC, nice ! »
« Ah, tiens, on joue l’OGC Nice. Quelle belle idée ! Un amical pour tester mon équipe » se dit alors dans sa tête Casanova, dont l’anglais est des plus approximatifs.
Et voilà comment on se retrouve à préparer un duel de la plus haute importance comme un match amical. Ou comme un quart de finale de Coupe suisse. Ce qui de toute façon revient au même pour le nouveau coach du LS.
Le geste technique du match
Remplacer Contini par Borenovic était déjà un joli geste technique. Aller chercher un mec au chômage depuis deux ans et qui ignore tout du championnat suisse relève de la prouesse divine.
Alors oui, Casanova est là depuis même pas 10 jours, mais pour l’instant le seul truc sexy qu’on a vu de lui, c’est son nom. Pour le reste, c’est 3 matches, 3 défaites, 0 but marqué et 1/4 d’action par match.
C’est quoi la prochaine étape ? Guy Roux ? Arsène Wenger ? Gérard Houllier ?
De toute façon, à quoi bon changer d’entraîneur quand ce n’est pas lui qui fait l’équipe ?
Le geste pourri du match
Lamine Koné qui déclare après le match : « Moi je trouve quand même qu’on a montré un beau visage. »
Le beau visage en question :
Le chiffre à la con
84.
Comme le nombre de jours sans victoire du LS. Un derniers succès qui avait été obtenu sur le score de 1-0 face à Saint-Gall grâce à un autogoal…
Ou comme le nombre de cartons que l’on va bientôt atteindre. Même au classement Fair-Play on est bon dernier. Naïvement, on a pensé que le départ de Puertas allait nous permettre une folle remontée. Mais son remplaçant Trebel a décidé de prendre son rôle à tous les niveaux.
L’anecdote
Depuis les tribunes, on a entendu 2-3 mots doux adressés à Cissé, notamment concernant sa maman.
Mais je vous arrête tout de suite. Sachez que sa mère n’y est pour rien, c’est uniquement Grasshopper.
La rétrospective du prochain match
Un petit déplacement à Bâle en ligne de mire. Franchement, pour ne pas revenir bredouille, il faudrait vraiment un énorme coup de chatte.
Et si on demandait conseil à ce tocard de Kurt Zouma ?
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