C’est fou comme les vieux barbons du journalisme sportif se prennent les pieds dans le tapis à chaque fois qu’ils reviennent sur l’histoire du logo d’INEOS. Je m’étais déjà un tantinet énervé contre ce pôvre Jacques Wullschleger à ce sujet, et voilà que la momie Jacquier vient nous poser son petit caca tout sec sur les pieds.
Ci-gît donc Nicolas Jacquier, né aux alentours de 1835, mort il y a bien 20 ans, mais il ne faut pas le lui dire, ça lui ferait de la peine. Ce bracaillon a vécu tellement toute sa vie collé au cul de Constantin qu’il va probablement se réincarner en sac à crottin.
Sur la droite, Nicolas Jacquier. A gauche, un trou du cul quelconque
Après 4’000 articles sur le FC Sion en quelques années, pour tous les prétextes possibles et imaginables (à chaque fois que CC se tape une branlette, Nicolas a les mains qui pèdzent), ses employeurs ont décidé qu’il avait trois fois l’âge requis pour parler d’autre chose. Depuis quelques mois, Jacquier s’aventure donc hors des sentiers mille fois rebattus de la Porte d’Octodure.
Ainsi, il a pris position fermement contre le nouveau maillot extérieur du LS, saison 2019-2020. Sur le fond, on peut se rejoindre, ce violet est juste dégueulasse et il faudrait beaucoup d’imagination pour le raccrocher à quoi que ce soit qui ait à voir avec le LS (à part peut-être la couleur des yeux de Rüfli après s’être fait démonter par Moussilou, qui est un bon souvenir, mais qui date un peu). Mais outre que l’article est écrit directement au balai à chiottes – comment pourrait-il en être autrement – Jacquier ose ces deux paragraphes merveilleux :
Sur le fond une fois encore, je me suis assez battu contre l’ex-nouveau logo pour ne pas être d’accord. Mais que disait à l’époque le même Jacquier à ce sujet ? Alors que son confrère Tim Guillemin signait une tribune contre le nouveau logo (vous pouvez la lire ici, en descendant à la date du 26 janvier 2018), Nicolas Jacquier prenait son parfait contre-pied et était tout content de commettre le texte ci-dessous :
Moi aussi, Monsieur Jacquier, je préfère l’avenir au passé que vous personnifiez à merveille.
A l’heure où on se penche beaucoup sur le cas de Vincent Lambert, il serait peut-être temps de s’intéresser à Nicolas Jacquier.
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